Droit d'expression des groupes politiques de Brest métropole

Mise à jour le 28/11/2024

Le règlement du Conseil de Brest métropole, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.

Décembre 2024 / Janvier 2025 - Expression libre (Sillage n°270)

Le Plateau du deuxième dépôt : un nouveau parc public métropolitain de 23 000 m² en cœur urbain.

Depuis plus de 30 ans, nous œuvrons collectivement pour rendre notre ville aux brestoises et aux brestois et assurer aux générations futures un cadre de vie sain.

Si Brest est désormais une ville pleinement tournée vers son fleuve côtier et sa rade, c’est le fruit à la fois d’une volonté politique forte de la collectivité et d’un long travail partenarial entre Brest métropole et l’Etat.

C’est tout le sens du comité de suivi de la « Mission Penfeld » qui depuis 1997 est chargé de coordonner la cession et la requalification de sites appartenant au ministère des Armées et n’ayant plus de fonction militaire.

Après deux premières réalisations emblématiques et structurantes pour Brest et sa métropole dont le succès n’est plus à démontrer, le Port du Château et le plateau et les Ateliers des Capucins - nouveau quartier de 16 ha relié par le premier téléphérique urbain de France et le tramway- cette instance poursuit son travail de réflexion sur le devenir de différents espaces en bord de Penfeld. Un fleuve auquel l’histoire de Brest est intimement liée.

C’est ainsi que la collectivité ambitionne de reconquérir un site urbain majeur, dernier site militaire situé en corniche et véritable lien entre la Ville « civile » et son fleuve côtier : le plateau du « Deuxième Dépôt ». Situé en plein cœur de métropole, ce lieu emblématique mais méconnu, est une pièce maîtresse de la démarche « Grand Balcon » portée par Brest métropole dont l’objectif est de relier et mettre en valeur les espaces publics en belvédère au-dessus de notre fleuve.

Dès juillet dernier, les habitants ont pu découvrir pour la première fois cette ancienne caserne dans le cadre de Brest au rendez-vous et des fêtes maritimes. Ce fut un moment fort de découverte des points de vue inédits et époustouflants sur un site jusque-là jamais ouvert au public et un véritable coup de projecteur sur les transformations urbaines.

Soucieuse de renforcer la qualité de vie au quotidien et d’offrir des îlots de verdure et de biodiversité en centre-ville préservés de l’agitation urbaine, la collectivité projette de créer à moyen terme, en lieu et place des casernements désaffectés, un vaste parc métropolitain paysager de 23 000 m². Et dès la fin des travaux de déconstruction et de dépollution, le site sera partiellement rendu au public.

La cession d’un autre site de plus de 3 ha, connu des brestois, l’Île Factice, situé au Nord de la porte de l’arrière-garde et dans la continuité du vallon de la Penfeld, suit quant à elle également son cours.

Autant d’espaces futurs qui s’ajoutent aux 870 hectares d’espaces verts et aux 25 000 arbres que compte déjà la métropole. Et cela, sans compter les plus de 17 000 arbres qui seront plantés d’ici 5 ans sur la métropole dans le cadre du Plan arbres, et les nombreuses démarches de végétalisation de l’espace urbain associant les habitants.

Chaque année, Brest métropole et la ville de Brest donnent ainsi toujours plus de place à la nature et offrent un cadre de vie préservé et recherché. Face aux enjeux climatiques, nous bâtissons ici une métropole plus solidaire, plus durable et plus agréable à vivre. Brest sera demain comme aujourd’hui un territoire où l’on prend soin des autres et de l’ensemble des écosystèmes vivants.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Aux côtés du monde du travail

Depuis la rentrée, les mouvements sociaux se multiplient dans notre pays. La suppression de 1 200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2 400 postes chez Auchan, ne sont que les faces visibles de l’iceberg des licenciements en France.

Aucun secteur, aucun territoire, ne sera épargné.

D’après la CGT, dans le Finistère, ce sont des dizaines d’emplois qui sont immédiatement menacés : chez Saupiquet, chez Autoliv… A l’échelle du pays, le syndicat annonce un risque de disparition de plusieurs centaines de milliers d’emplois.

Notre territoire n’échappe pas à cette avalanche de plans sociaux. A Brest, Géant a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.

Dans la fonction publique, même tonalité…

Les agents sont dans le collimateur gouvernemental. Après avoir salué la nomination de Musk dans l’administration Trump, le ministre de la Fonction Publique a décidé de s’inspirer de sa ligne libérale pour mettre les fonctionnaires au régime sec : gel du point d’indice, suppression de postes, etc.

Toujours sur le pont, ce sont pourtant ces derniers qui permettent à nos villes, à nos territoires, à notre pays, de fonctionner au quotidien, de tenir debout en temps de crise.

Dans ce contexte social lourd, les syndicats s’organisent. Notre groupe soutient les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.

Face à une situation sociale tendue, le politique a en effet une grande responsabilité pour protéger l’ensemble du monde du travail dont l’industrie.

Au sein de nos collectivités, c’est notamment dans cet esprit volontariste que nous avons agi et que nous continuerons d’agir en faveur d’une réindustrialisation de notre territoire (EMR, réparation navale, abattoir du Faou, etc) synonyme d’emploi local.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Un sauve qui peut gouvernemental injuste pour notre collectivité.

La France se trouve confrontée à des problèmes budgétaires sérieux. Les finances publiques atteignent un déficit de 173 milliards et un endettement de 3 100 milliards d’euros. Face à ce gouffre financier abyssal le gouvernement propose un sauve-qui-peut peu réaliste en ayant recours à la participation des collectivités à hauteur de 5 milliards d’euros pour les plus importantes.

Cette situation financière n’est pas apparue depuis la COVID. Elle trouve ses racines dans un casting néfaste des responsables de la politique économique et financière de l’Etat. A cela s’ajoute, les relations avec des décisionnaires de grandes entreprises privées, de banques d’affaires ou de cabinets de conseil qui pratiquent un lobbying. Sans oublier les largesses faites à de grands groupes et surtout au financement par la dette de son déficit courant.

Arrêtons de fantasmer sur la conduite des collectivités locales.

Depuis la décentralisation, elles ont fait des efforts considérables et repris des délestages de services publics ainsi que des secteurs entiers en particulier sur les politiques liées à l’Education, la solidarité ou encore le développement économique.

L’osmose de son tissu territorial, économique, social, écologique et solidaire est un atout essentiel et ne doit pas être remise en cause par des mesures d’asphyxie financière.

A Brest et sa Métropole nous avons nos priorités.

Le gouvernement doit renouer avec le principe d’un Plan approuvé par le Parlement compatible avec les nouveaux impératifs de notre temps : en finir avec l’ultra-libéralisme. Nous voyons la transition écologique remise en question, la misère et l’injustice sociale s’intensifier.

Notre ville et sa communauté peuvent être impactées par les conséquences indirectes du sauve qui peut gouvernemental. Nos relations financières sur les projets communs avec la Région ou le Département peuvent être affectées. Notre développement économique largement lié à la mer, à la recherche, à l’agriculture et bien sûr à la Défense doit lui aussi être l’objet d’une préservation et d’une vigilance permanente car nos futures ressources en dépendent.

Le Groupe des élus LRDG – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel
Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron

 

Pont Albert Louppe 2030

La décision d’interdire la circulation sur le Pont Albert Louppe aux voiturettes a remis à l’actualité le sujet du devenir de cet édifice à l’aube de son centenaire. 

1930-2030. Le pont aura bientôt cent ans et pour célébrer cet anniversaire, il est temps de bâtir un projet structurant pour son avenir : Albert Louppe 2030 !

Le pont est un trait d’union entre les rives de l’Elorn, très utilisé par les cyclistes, les piétons et les usagers de deux roues de moins de 50 cm3. Les barrières et restrictions dernièrement posées ont démontré l’utilité actuelle du pont pour les pompiers, le SAMU et les forces de l’ordre. En cas d’accident sur la RN165, de bouchons, de blocages, il permet aux forces d’intervention d’urgence de franchir rapidement l’Elorn. Par ailleurs, dans un contexte de lutte contre les émissions carbone et de réduction de l’impact climatique des déplacements, et, face à l’engorgement actuel du pont de l’Iroise, se priver d’une voie dédiée aux circulations douces et décarbonées serait absurde au regard des attentes de la population.

Le coût important de la destruction du pont comparativement au coût de la rénovation plaide pour la seconde option. Les études ont démontré la solidité de sa structure, la rénovation concernerait principalement le tablier. En cas de rénovation du tablier du pont, nous devons entreprendre une réflexion plus large sur les mobilités entre le nord et le sud du département, en lien avec l’Etat, le Conseil départemental du Finistère et le Conseil régional de Bretagne. Rappelons que le pont appartient à l’Etat et figure dans le contrat plan Etat-région. Se priver du pont limiterait le franchissement de l’Elorn à deux points : Landerneau et le Pont de l’Iroise.  Nous plaidons pour l’extension du réseau de Tram depuis le port de Commerce, Océanopolis et jusqu’à Loperhet en passant par Plougastel et par le pont Albert Louppe. Cela permettrait de développer des hubs de multimodalité pour développer le Tram-train Quimper-Brest.  Cette option permettrait de désengorger le pont de l’Iroise et d’offrir une alternative rapide, écologique et moderne à la voiture individuelle. Longue vie au pont Albert Louppe !

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

L’injuste prix de notre alimentation

L’alimentation est devenue la variable d’ajustement du budget des foyers : elle n’en représente plus que 18 %. Après avoir payé ses factures, on regarde ce qu’il reste pour manger, on transige sur la qualité ou la quantité. La précarité alimentaire est en forte hausse depuis 2021. Les métropoles comme Brest sont très impactées du fait de leur fonction d'accueil et leur densité en logements sociaux et étudiants. La Banque alimentaire Finistère distribue environ la moitié de ses denrées à Brest par exemple.

Pourtant, côté production, le coût payé aux agriculteurs-trices a été divisé par 2 en 50 ans. Malgré leur rôle essentiel, 18 % de celles et ceux qui nous nourrissent vivent sous le seuil de pauvreté. Les manifestations récentes nous le rappellent, leur mal-être est grand. Les normes environnementales apparaissent pour beaucoup comme des charges insurmontables.

L'équation d’une alimentation accessible, saine, issue d’une agriculture rémunératrice et préservant l’environnement est-elle vraiment insoluble ?

Le Secours Catholique, CIVAM, Solidarité Paysans et la Fédération Française des diabétiques ne s’y résignent pas. Dans l’étude « L’injuste prix de l’alimentation », ces 4 associations s’interrogent sur le coût réel de l’alimentation. Qui capte la différence de valeur entre ce qui revient au producteur et le prix payé en caisse ? Quels sont les coûts cachés de notre système alimentaire pour nous soigner, pour compenser les inégalités sociales et l’impact environnemental de celui-ci ?

L'étude préconise d’allier démocratie, accessibilité financière et transition agroécologique. A Brest, de nombreuses mesures sont déjà initiées : offre de restauration collective durable, Projet Alimentaire, structuration de filières agricoles durables, soutien à la caisse alimentaire commune… Le rapport en identifie d’autres : favoriser l’implantation de commerces répondant à des objectifs sanitaires, sociaux ou écologiques, réguler l’affichage publicitaire. Des leviers à activer ?

Les élu·e·s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Joyeux Noël et Bonne année 2025 à toutes et tous.

Dans quelques jours, nous allons retrouver une ambiance de fête. Par tradition, le mois de décembre est toujours propice à ouvrir une parenthèse de répit et de repos dans une deuxième partie d’année durant laquelle chacune et chacun d’entre nous est fortement mobilisé. Une période précédant Noël toujours aussi dense et chargée. Mais cette année, en plus de ce que nous connaissons habituellement, les incertitudes se font de plus nombreuses.

L’instabilité politique en France est une réalité depuis la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale. Les résultats de l’élection des députés en juillet dernier ne nous amènent pas à être optimistes pour les semaines à venir. Les décisions prises au plus haut niveau sont en effet de plus en plus incompréhensibles et les incidences négatives sur notre quotidien vont être de plus en plus difficiles à accepter.

Mais pour autant, faut-il faire l’impasse sur ce moment convivial et festif que nous pouvons vivre avec les fêtes de fin d’année et ne pas se laisser emporter par la magie de Noël ? Non, bien au contraire, il nous fait mettre à profit ces quelques jours pour penser à autre chose. Être plus proches des siens, montrer sa solidarité envers les plus démunis, ouvrir son cœur et rêver…

La ville de Brest, sous l’impulsion de notre élu Fortuné Pellicano, adjoint au maire délégué à l’Animation et aux Grands événements, propose de retrouver l’esprit de Noël durant quelques jours, en centre-ville et dans les quartiers. Et même si cette année le Marché de Noël sera proposé dans un espace réduit Place de la Liberté, les travaux de la nouvelle ligne de tramway nous y obligeant, il y aura suffisamment d’illuminations, de décorations et d’animations pour rêver les yeux ouverts pendant quelques jours et faire des vœux malgré les tristes perspectives qui nous sont annoncées pour 2025.

Soyons optimistes, même si cela ne doit durer que pendant ces quelques jours de fêtes.

Joyeux Noël et Bonne année 2025 à toutes et tous.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest Métropole

Retour sur 2024… Défis de 2025

C’est la fin de l’année. Revenons avec Bernadette Malgorn sur les mois passés.

Il y a un an, vous présentiez des vœux de Paix.

Exprimer des vœux pour le monde, pour la France et pour ses habitants, c’est se placer sous le signe d’une espérance.

Le monde change et nous vivons des temps dramatiques avec la poursuite des conflits en Ukraine et au Proche-Orient, pour rester dans notre proximité.

En France, c’est l’instabilité politique qui prévaut : une dissolution ratée, une absence de majorité, un gouvernement confronté à une dette abyssale.

Et il y a le poison insupportable de l’antisémitisme qui est une offense aux valeurs de notre République.

Brest dans cet environnement ?

Nous avons plusieurs défis à relever. Ils sont certes nationaux mais se déclinent localement. J’en cite trois : la défense, l’état de nos finances, la sécurité de nos concitoyens.

Le retour de conflits ouverts engageant des puissances nucléaires, l’armement massif d’états autoritaires, la montée de l’isolationnisme aux Etats-Unis, impliquent plus que jamais un investissement dans notre souveraineté militaire.

L’affirmation de notre puissance navale, la confirmation de notre dissuasion nucléaire, héritée du général de Gaulle, renforcent le site brestois dans sa vocation stratégique.

Vous évoquez les finances.

Si le législateur fait participer les collectivités à la résorption des déficits publics, comment Brest et la Métropole abordent-elles cette perspective ? Les deux situations sont très différentes.

Sur le budget municipal, les marges existent, et la ville est capable de s’adapter sans peine.

Mais à la métropole, nous sommes déjà en limite de la zone critique, par les choix de l’équipe Cuillandre. C’est la métropole qui finance la plupart des grands projets brestois souvent trop coûteux. Nous alertons depuis des années sur cette dérive pour éviter des arbitrages sévères dont les entreprises et les ménages feraient les frais.

M. Cuillandre a sonné l’alarme, mais quand nous avons proposé la mise en place d’une instance de crise pour faire face à cette situation qui serait catastrophique, il refuse.

Et la sécurité ?

La loi donne des moyens d’action et de prévention importants aux maires. Nul besoin de demander au Père Noël une panoplie de shérif pour cela.

Mais à Brest, le maire campe sur des positions dogmatiques : refus d’une police municipale, refus d’un réseau de caméras sur le Centre et les quartiers avec une supervision urbaine.

Certes, il y a 18 agents de tranquillité urbaine. Ils font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas à la hauteur d’une situation qui s’aggrave.

Le narcotrafic, les vols avec ou sans violence, les situations de harcèlement et d’agression dans la rue, les incendies de véhicules, les rodéos urbains, les occupations de halls, les cambriolages, les violences intrafamiliales… Et maintenant des fusillades, des attaques au couteau et même l’incendie d’église. Tout cela est devenu une réalité brestoise.

Il ne s’agit pas pour une police municipale de se substituer à la police nationale, laquelle pourrait d’autant mieux lutter contre la délinquance et la violence qu’elle ne serait pas mobilisée sur des événements festifs de la ville, par la mise en fourrière de véhicules, ou les bruits de voisinage. Ces tâches relèvent de la police municipale là où elle existe.

Pour faire face à la dégradation, nous proposons la création d’une bonne centaine de policiers municipaux. Brest en a les moyens.

Les Brestois n’en peuvent plus. Nous proposons une politique globale de sécurité sur Brest.

Joyeux Noël et bonne année,

Nedeleg laouen ha bloavez mad.

Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

Stationnement au port : l'asphyxie continue

La situation du stationnement au Parc à chaînes devient catastrophique pour les entreprises et les restaurateurs. La suppression progressive des places de parking, conjuguée à une politique tarifaire dissuasive, met en péril l'attractivité du Port de Commerce.

Dans un contexte économique déjà tendu, les professionnels de la zone voient leur clientèle contrainte de renoncer à fréquenter leurs établissements. La majorité métropolitaine persiste pourtant dans ses choix dogmatiques, ignorant les réalités du terrain et les besoins des usagers.

Si nous partageons l'ambition d'une Métropole plus durable, celle-ci ne peut se construire au détriment de notre tissu économique local. Il est urgent de repenser globalement l'accessibilité du port de commerce, en concertation avec les acteurs concernés, pour préserver ce poumon économique de notre Métropole.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Octobre 2024 - Expression libre (Sillage n°268)

Dérapage des dépenses de l’Etat : un choix politique !

Les dépenses de l’État dérapent.

Pourtant, cela était prévisible. Dès la présentation du projet de loi de finances 2024, le Premier président de la cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, Pierre Moscovici avait alerté sur le caractère très optimiste des hypothèses retenues dans ce budget telle que la surestimation de la croissance.

Mais le 4 septembre dernier, le ministre démissionnaire des finances, Bruno Le Maire, a parlé d’un « dérapage » qui loin d’être dû à sa gestion, serait dû à l’impéritie financière des collectivités locales, sur la base d’estimations floues dont on ignore les fondements. Une accusation qui mérite qu’on s’y penche de plus près.

Le macronisme a dès le début, montré son visage libéral en coupant drastiquement dans les recettes de l’Etat et des collectivités locales. En supprimant des impôts, sans créer de nouvelles recettes. La gravité de la politique du désarmement fiscal a eu sans surprise des effets conséquents avec 60 milliards de perte annuelle de recettes fiscales. Une baisse des recettes de qui aurait dû être intégrée dans les prévisions. C’est cela qui fait le déficit aujourd’hui.

Quant aux collectivités locales, comment peut-on oser les mettre en cause alors qu’elles portent aujourd’hui plus de 70 % de l’investissement public civil en France au bénéfice des territoires et des populations ? Il est parfaitement habituel de constater qu’elles investissent à mi-mandat, le début de mandat étant consacré à la préparation des projets. De surcroit, non seulement la loi les oblige à voter un budget en équilibre réel, mais elles ne peuvent emprunter, à la différence de l’État, que pour financer la réalisation de leurs projets d’investissements. Vous ne verrez jamais un Maire, un Président de Département ou de Région, emprunter pour payer ses fonctionnaires comme le fait, chaque mois, l’Etat !

Nous sommes à un moment crucial où le déficit de l’État n’est plus supportable. Il amènera des conséquences difficiles pour les Françaises et les Français. Il en va de notre indépendance vis-à-vis des marchés financiers. Cela aura un impact sur nos taux d’intérêt et sur notre capacité même à emprunter.

Face à l’échec cuisant de la politique de l’offre conduite depuis 7 ans, il est urgent d’engager rapidement une vraie discussion autour du financement de la dépense publique en France et des recettes. Repensons notre fiscalité, repensons la pour plus de justice, pour faire contribuer chacun selon ses moyens. Repensons aussi notre fiscalité locale, pour que le citoyen soit contributeur des projets qu’il soutient auprès des élus locaux. Oui, il est temps d’avoir un gouvernement qui puisse avec les Françaises et les Français engager un nouveau contrat pour financer notre vivre ensemble.

Dans la crise institutionnelle que le Président Macron a installée durablement en France, ce sont à nouveau les collectivités territoriales qui apparaissent comme l’échelle de stabilité démocratique souhaitée par nos concitoyens. Des collectivités qui depuis longtemps participent à la réduction de la dette publique et sont infiniment plus saines que l’Etat sur le plan comptable et budgétaire.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Brest, ville éducative

Notre équipe s’est toujours engagée pour faire des politiques éducatives de puissants vecteurs d’épanouissement et d’émancipation pour les jeunes Brestois et Brestoises.

Brest, ville éducative : c’est la volonté d’avancer ensemble, en concertation, au sein d’un projet éducatif ouvert, ambitieux, rassembleur de tous les acteurs éducatifs du territoire autour d’objectifs communs.

Brest, ville éducative : c’est le choix d’une organisation de la semaine scolaire sur 4,5 jours, guidé par le souci de répondre au plus juste aux besoins et à l’intérêt de l’enfant en matière éducative.

Brest, ville éducative : c’est apporter un haut niveau de soutien aux associations d’éducation populaire dont certaines interviennent durant les TAP.

Brest, ville éducative : c’est investir massivement dans nos bâtiments scolaires afin de permettre aux personnels et aux élèves d’évoluer dans de bonnes conditions d’exercice et d’apprentissage (reconstruction de l’école Kerisbian, remise à neuf de l’école J. Macé, etc.)

Brest, ville éducative : c’est offrir à tous les élèves la possibilité de s’ouvrir à la diversité culturelle et linguistique en apprenant une nouvelle langue. Dans chaque quartier, une école publique propose une filière bilingue français-breton.

Brest, ville éducative : c’est donner les moyens pour que toute démarche éducative, à l’école comme ailleurs, soit inclusive. La Ville investit dans le réaménagement des cours d’école et finance les postes d’animateurs pour accueillir les enfants en situation de handicap.

Brest, ville éducative : c’est enfin rendre toujours plus accessible les services périscolaires dont la cantine. Défenseur depuis toujours d’un retour en gestion publique de la restauration collective, notre groupe se félicite que ce dossier soit aujourd’hui rouvert. Cela est de nature à nous permettre de poursuivre la diminution du prix de la cantine déjà effective pour 75 % des familles dès cette rentrée.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, 
Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Relançons les trains de nuit depuis Brest

Le 25 juin, le Tribunal de commerce de Brest a placé en liquidation la compagnie aérienne Céleste qui devait assurer la réouverture de la ligne Brest Orly. Cet évènement doit relancer la réflexion sur le retour des trains de nuit à la pointe Bretonne.

Créées en France à la fin du XIXe siècle pour atteindre leur apogée entre les années 30 et 70, les lignes de nuit ont progressivement été presque toutes supprimées, face à l’amélioration des réseaux routiers, puis à la concurrence de l’avion low-cost et au coût de fonctionnement et de modernisation des infrastructures. Pourtant, à l’opposé, l‘Allemagne, l’Autriche et la Suisse ont maintenu voire renforcé ce service. La question de la rentabilité ne peut donc pas être invoquée.

Rouvrir des lignes régulières de train de nuit est un enjeu à la fois social, écologique et économique, car il s’agit de permettre aux personnes à revenu modeste ou moyen de se déplacer sur de longues distances tout en maîtrisant leur bilan carbone, avec un gain de confort, de temps et de flexibilité pour les voyageurs, et une optimisation du réseau ferroviaire et une décongestion du trafic routier.

C’est pourquoi, depuis 2018, la France s’est enfin décidée à engager une politique de relance des trains de nuit, en rouvrant plusieurs lignes depuis Paris, vers Berlin, Vienne, Tarbes, Nice ou encore Aurillac. Entre 2019 et 2022, le nombre de passagers a doublé pour atteindre 700 000 voyageurs.

On peut s’en réjouir pour les populations concernées. Sauf qu’à ce jour la SNCF et l’État, qui est l’autorité organisatrice de ces lignes ferroviaires interrégionales ou internationales, centralisent une fois encore le réseau au profit de Paris et ignorent en plus totalement la Bretagne. Or, les trains de nuit représentent aussi un enjeu d’équilibre géographique ; ils doivent contribuer à mieux relier les territoires bretons à l’Europe centrale et du Sud. Un autre enjeu, qui relève de l’égalité effective des droits, est celui de rendre les trains de nuit accessibles aux personnes à mobilité réduite, ce qui n’est actuellement pas le cas en France contrairement à l’Allemagne.

En 2024, il faut faire cesser ces archaïsmes.

Groupe des élu.e.s UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel, 
Elise Hamard-Péron

 

Quelle métropole pour demain ?

En espérant que le soutien apporté au candidat de La France Insoumise (LFI) lors des dernières élections n’aura pas d’impact négatif sur la gouvernance de la Métropole de Brest, il est essentiel de rappeler que la gestion des affaires publiques doit rester axée sur les intérêts des citoyens et le bien-être de la communauté. La métropole, avec ses défis spécifiques et ses enjeux locaux, mérite une gouvernance stable, efficace et centrée sur les besoins réels de ses habitants.

La participation politique et le soutien aux candidats sont des aspects fondamentaux de notre démocratie. Cependant, il est nécessaire que ces soutiens ne se traduisent pas par une influence excessive ou une priorisation des intérêts politiques au détriment des préoccupations locales. La métropole de Brest doit continuer à bénéficier d’une administration qui priorise la transparence, la responsabilité et l’efficacité dans la gestion des ressources et des projets.

L’équilibre entre les orientations politiques et la gestion pragmatique des affaires locales est un enjeu majeur. Les élus doivent s’assurer que leurs décisions sont prises en considération des besoins spécifiques de la métropole et qu’ils répondent aux attentes des citoyens, indépendamment des affiliations politiques. La collaboration entre tous les acteurs locaux est également essentielle pour garantir un développement équilibré de nos 8 communes.

En conclusion, bien que le soutien politique puisse influencer les processus électoraux, il est impératif que la gouvernance de la Métropole de Brest reste indépendante et centrée sur les priorités locales. La réussite de la gestion métropolitaine dépendra de la capacité des décideurs à maintenir cet équilibre et à servir l’intérêt général de manière équitable et transparente

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

Fermeture des dispositifs d’insertion : quand l’humanisme est mis à mal.

Le secteur de l’aide sociale et de l’insertion traverse une grave crise, comme jamais vue. Dans le Pays de Brest, nous assistons au détricotage progressif d’un tissu d’acteurs agissant depuis des décennies dans la lutte contre l’exclusion.

Les facteurs de fragilité sont multiples : inflation, revalorisation nécessaire des salaires, financements publics insuffisants. Face à ce constat, le Département, chef de file de l’action sociale, impose des objectifs, pour beaucoup d’associations, intenables ou mal calibrés. Un chef de file qui diminue aussi des moyens pour l’accompagnement socio-professionnel des jeunes à besoins multiples, en fragilité vis à vis de l’emploi ou de la santé.

Nous tenons à adresser notre soutien aux travailleurs sociaux ou médico-sociaux concernés.

Il est incohérent à la fois de renforcer comme jamais les contrôles sur les minima sociaux et de fragiliser les supports d’insertion. Il est choquant de constater en cette rentrée que la seule auto école sociale du territoire (Feu Vert) est menacée et cherche repreneur. Cette auto-école représente l’unique chance pour beaucoup d’accéder à la mobilité, au permis et donc à l’emploi !

Et malheureusement ces secteurs ne sont pas les seuls touchés. La situation des EHPAD est aussi catastrophique. 85 % des EHPADS publics en France sont en déficit !

Quel modèle social se dessine, à tous les âges, pour les plus vulnérables ? Les coupes budgétaires au monde associatif ne sont que des économies à courte échelle. Nous paierons collectivement d’une autre façon : la casse sociale aboutit à la colère, au sentiment d’injustice et à la violence ! Voulons-nous baisser les bras face aux inégalités et livrer des pans entiers de solidarité à la quête de profits ?

A l’heure où le niveau de la dette publique est dans tous les esprits, le danger est de nous habituer collectivement, plutôt que de résister, à cette réalité de destruction de tout ce qui fait solidarités à tous les âges.

Les élu.e.s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Une Fête Nationale du Sport le 14 septembre ? Ah bon…

Les JO ont été l’occasion de rappeler la nécessité pour notre pays de s’engager dans une vraie et ambitieuse politique sportive. Car oui, l’héritage de Paris 2024, c’est aussi ce besoin de se fixer des objectifs et de définir les moyens pour faire de la France une grande nation sportive.

Mais au lieu de penser aux investissements dans des équipements structurants, de soutenir les clubs, de donner une vraie place au sport à l’école, d’accompagner plus efficacement les athlètes durant leur parcours universitaire ou professionnel, le Président de la République propose d’instaurer une Fête Nationale du Sport tous les 14 septembre, dans un modèle proche de celui de la Fête de la Musique.

Au-delà du fait que cette intention louable a été exprimée dans une période d’instabilité politique et à un moment où nos concitoyens sont légitimement mobilisés autour de très nombreuses questions sur leur vie quotidienne et leur avenir, il y a des réalités qu’il est bon de rappeler.

En France, nous avons déjà de nombreux rendez-vous avec le sport : semaine dédiée aux sports olympiques en avril ; journée mondiale olympique en juin ; journée du sport scolaire organisée en septembre ; organisation par les fédérations et les associations et clubs locaux de journées Portes Ouvertes en septembre ; etc…

Et puis, il y a cette question centrale : qui va organiser et financer cette Fête Nationale du Sport ? Nous savons qu’il serait difficile, pour ne pas dire impossible de copier la Fête de la Musique. À Brest, ce grand rendez-vous musical populaire annuel fonctionne plutôt bien car il est organisé par la ville en partenariat avec les acteurs du monde culturel. Notre ville apportant financement, matériel et ressources humaines.

La Fête Nationale du Sport voulue par M. Macron générerait donc une dépense supplémentaire pour nos collectivités alors que de nombreux rendez-vous pour la promotion et la pratique du sport existent déjà à Brest.

A nos yeux, cette Fête Nationale du Sport n’est pas une bonne idée.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche

Vademecum brestois.

Depuis juillet dernier la circonscription de Brest-Ville (Brest, Bohars, Gouesnou et Guilers) a un nouveau député.

Issu des rangs de la France insoumise, M. Cadalen était, dès le 1er tour, le candidat du maire-président François Cuillandre et des élus de sa majorité municipale brestoise. Ils l’ont soutenu, fait campagne et appelé à voter pour lui. De fait ils seront en partie comptables de son bilan futur.

Respectueux du suffrage universel, nous lui avons adressé des félicitations républicaines mais rappelé qu’il est pour nous un adversaire politique dont les conceptions sont très éloignées des nôtres.

Député de la Nation, il participe désormais, avec les 576 autres députés, à la Souveraineté pour l’intérêt supérieur de la France. Dans une assemblée nationale sans majorité, la responsabilité de chacun de ses membres se trouve renforcée pour concourir à la dignité des débats au sein de la représentation nationale.

Nous souhaitons qu’il fasse prévaloir, en toutes circonstances, l’intérêt général du pays dans le respect de toutes les valeurs de la République et au besoin, qu’il les rappelle à certains élus de son camp.

Vademecum à l’usage du nouvel élu.

Expliquant son choix de siéger à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, plutôt qu’à celle de la Défense (comme ses prédécesseurs), il déclarait à la presse locale (24/07/2024) « je suis un spécialiste sur les questions environnementales à l’international, j’ai une expertise à apporter dans ce domaine ».

 

Justement parlons climat.

Dès 2014 et encore en 2020, nous en avions fait un marqueur fort de nos programmes des Municipales. Nous proposions des actions ambitieuses en rupture avec les choix néfastes de l’équipe en place sur ces questions depuis 20 ans. Parmi ses mauvais choix, l’extension urbaine, la destruction et l’artificialisation des terres agricoles, la poursuite de projets urbains en zones de submersion marine, la coupe massive d’arbres en ville. Tout cela amplifie la chaleur en ville… Certes, des annonces ont été faites pour changer de modèle municipal, mais bien tardivement. Attendons de voir les résultats concrets. Et puisque nous avons un « spécialiste international », il pourra peut-être donner quelques conseils à ses alliés.

En retour, nonobstant leurs propres insuffisances, sauront-ils l’alerter sur les enjeux locaux, dans le seul intérêt de Brest et sa Métropole. Parmi ceux-ci la sécurité des Brestois, le soutien aux créateurs d’emplois (entrepreneurs, artisans, commerçants), le désenclavement…

 

L’enjeu de la défense

Mais il est un point primordial pour un député brestois, c’est son engagement et son investissement pour conforter le site militaire.

Plus que jamais, face à la montée des périls ou des influences géopolitiques qui s’expriment, la France doit affirmer sa souveraineté maritime et sa fermeté stratégique.

Lors de la précédente législature le Parlement a marqué sa volonté de renforcement de notre appareil de défense - y compris dans sa composante de dissuasion nucléaire - et la protection de l’espace maritime.

Concrètement, dans ce nouveau format des armées et de ses moyens, Brest, par sa position sur la façade Atlantique, doit reprendre une part opérationnelle et industrielle plus forte.

Aussi, malgré la situation difficile des finances publiques, le strict respect de la Loi de Programmation Militaire votée il y a un an, est un impératif.

C’est là que l’on attend son action concrète.

Si pour le nouveau député de Brest, « avant de faire des armes, il faut savoir pourquoi on les fabrique », pour nous, la réponse est plus qu’évidente.

Elus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT 
Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA 
Françoise HOUARD
Bruno CALVES 
Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM 
Franck BESOMBES 
Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

Impôts : rester vigilants

Les habitants de Brest Métropole ont vu, cette année, leur imposition locale augmenter. Si la taxe foncière n’est pas la plus impactée, entre le versement mobilité et la cotisation foncière des entreprises, les choix politiques de la majorité commencent à coûter cher.

Dans un contexte inflationniste, on peut comprendre la nécessité de financer des frais de fonctionnement en hausse. Mais ce sont les investissements de la Métropole qui pèsent sur les habitants et les entreprises. Des entreprises impactées, notamment dans le centre-ville de Brest, par les travaux de la seconde ligne de tramway.

Alors que l’inflation diminue et que la Métropole voit ses dotations globales de fonctionnement stabilisées par l’Etat, un geste envers celles et ceux qui font vivre notre territoire serait le bienvenue.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Juin-Juillet-Août 2024 - Expression libre (Sillage n°266)

Déficit public : les plus aisés et les grandes entreprises doivent participer !

Selon la dernière étude de l’Insee publiée fin 2023, près de 14,5 % de la population française vivait sous le seuil de pauvreté en 2021, soit 9,1 millions de pauvres. C’est 552 000 de plus qu’en 2020, et c’est surtout un record, inédit depuis 1996. La conjoncture actuelle laisse à craindre non seulement une aggravation de cette situation mais également de l’intensité de la pauvreté.

En effet, depuis 2021, outre un niveau d’inflation inédite, l’entrée en vigueur de législations comme la réforme de l’assurance chômage, qui a notamment amené une réduction de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi, ont fait des chômeurs une cible privilégiée. Une situation, bientôt aggravée par de nouveaux projets, qui conduit à une augmentation conséquente du recours à l’aide alimentaire ou du nombre de personnes en surendettement.

Dans le même temps, la politique dogmatique du gouvernement de baisse de la fiscalité des plus aisés et des grandes entreprises s’est traduit par un dérapage budgétaire extrêmement conséquent comme l’a souligné la commission des finances du Sénat. Les finances publiques de notre pays affichent un déficit record à 5,7 % du PIB et une dette à plus de 3 000 milliards d’euros. Emmanuel Macron et son ministre de l’économie Bruno Le Maire avaient pourtant hérité lors de leur arrivée au pouvoir d’un déficit réduit en dessous de la barre des 3 %. Et l’on voudrait encore faire croire que les mauvais gestionnaires sont les élus locaux !

Après un premier train d’économies de 10 milliards d’euros, un second tour de vis est annoncé pour 2025 de près 20 milliards d’euros au détriment des investissements d’avenir et de la protection des plus fragiles. Et il y a fort à craindre que le gouvernement veuille faire injustement payer les collectivités territoriales. Elles ne sont pourtant aucunement responsables de cette situation catastrophique ! Leurs budgets sont votés en équilibre, leurs emprunts vont exclusivement à l’investissement et sont remboursés par leur autofinancement. Elles ont aussi déjà beaucoup participé à la solidarité financière. Selon l’AMF, depuis 10 ans, l’Etat a déjà ponctionné plus de 70 milliards d’euros sur les dotations du bloc communal, réduisant d’autant leurs possibilités d’action. Alors qu’elles portent plus de 70 % de l’investissement public civil du pays soutenant ainsi la croissance et qu’elles assurent des services publics de proximité essentiels, les coups portés aux collectivités sont aussi injustes que contreproductifs.

L’austérité n’est une fatalité que si le gouvernement décide de sacrifier les Français au profit exclusif des super privilégiés. Il est temps d’en finir avec le désarmement fiscal ! Plutôt que de sélectionner les pauvres méritants par le durcissement de la conditionnalité des aides, l’Etat doit jouer son rôle redistributeur et remettre à plat son modèle fiscal en faisant participer de façon plus juste et équitable les plus aisés et les grandes entreprises, et ne pas laisser les collectivités faire face, seules en première ligne, à l’explosion des inégalités.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Évolutions récentes dans la politique du stationnement

En 2023, notre collectivité faisait évoluer la politique du stationnement à Brest avec la création de nouveaux tarifs. Ces évolutions ont marqué une nouvelle étape dans notre objectif commun, au sein de la majorité, d’un meilleur partage de l’espace public entre toutes et tous. Nous en partageons les principes et les objectifs.

De la même manière, nous saluons le choix politique réalisé pour ce faire de ramener la gestion et l’exploitation de ce service public du stationnement dans le giron public, au moyen de la Société Publique Locale Brest Aim’ nouvellement créée.

Derrière la politique du stationnement, c’est la manière de répondre aux enjeux climatiques, sociaux, d’attractivité et d’accessibilité des espaces publics, dont il s’agit.

Où en sommes-nous aujourd’hui ? Lors du dernier conseil métropolitain, une délibération proposait la création de 2 parcs en enclos au Port de Commerce (Parc à Chaine et Carène), emportant ainsi une nouvelle mise en stationnement payant de ces 2 secteurs.

Élues et élus communistes, nous réaffirmons que certaines zones de stationnement précises, et notamment celles permettant l’accès de la population au front de mer et à ses promenades, doivent demeurer gratuite d’accès. Il en va de l’accessibilité et de l’attractivité des lieux visés.

A l’instar du Moulin-Blanc qui profitera prochainement de nouveaux aménagements, le Port en fait partie.

Plutôt qu’une marche de plus vers le payant, nous sommes donc favorables à une extension de la zone bleue sur ce secteur, avec des places réservées aux PMR en nombre suffisant.

Enfin, le projet d’ascenseurs urbains ainsi que le développement de la gratuité des transports collectifs, en direction des jeunes pour commencer, contribueraient assurément à renforcer l’accessibilité du Port tout en incitant nos concitoyens et nos concitoyennes à privilégier un type de déplacement peu ou moins polluant.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Les places des femmes dans la ville : vers des pistes cyclables plus inclusives ?

Historiquement conçue par et pour les hommes, la ville actuelle ne reflète pas la réalité de sa population. Les femmes y sont souvent invisibilisées, elles s’y arrêtent moins : insécurité liée aux violences sexistes et sexuelles, sentiment d’illégitimité dans l’espace public ou dans la participation à la vie citoyenne, sont autant de défis à relever.

La ville, dans sa configuration actuelle, perpétue les inégalités de genres, contrevenant ainsi à l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

À Brest, des initiatives intéressantes et des choix politiques forts ont été faits ; citons par exemple :

  • l’amélioration de l’éclairage sur les espaces publics ou le positionnement des arrêts de bus dans l’objectif de rendre la ville plus sûre
  • des cours de récréation dégenrées
  • le développement de la place des Machines aux Capucins, qui encourage la mixité et l’appropriation des espaces en remettant en cause les stéréotypes
  • la création dans les services culturels d’une budgétisation pionnière, sensible aux genres.

Si ces exemples illustrent une volonté d’offrir une réponse cohérente face aux exigences d’égalité Femmes-Hommes, nous pouvons aller encore plus loin dans cette démarche.

Le développement de pistes cyclables inclusives pourrait être un nouvel aménagement prometteur. En effet, une étude de l’INSEE sur les mobilités en 2020 révèle que 35 % seulement des cyclistes du quotidien sont des femmes. Parmi les pistes d’explications, le fait que la répartition des tâches ménagères reste très genrée, rendant les déplacements des femmes plus complexes (transport des enfants et des courses en particulier). Les pistes cyclables doivent donc permettre des déplacements en toute sécurité avec des vélos plus encombrants, du type des vélos cargos ou avec remorques. Inspirons-nous de la métropole de Lyon, qui prévoit d’aménager dès 2026 des pistes plus larges, mieux éclairées et mieux équipées. Ces aménagements favorisent l’inclusion sociale, renforcent la sécurité, réduisent les tensions et incivilités, et promeuvent le vivre ensemble. Ils sont également bénéfiques pour l’environnement et la santé de toutes et tous.

Groupe des élu.e.s Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon et Béatrice Le Bel

 

La saison du Stade Brestois 29 est exceptionnelle à bien des égards.

Exceptionnelle sur le plan sportif d’abord, avec une 3ème place en championnat, avec un jeu et une stratégie pour lesquels nous n’avons pas assez de superlatifs. Nous ne sommes apparemment pas les seuls, il n’y a qu’à relire l’Équipe ou les propos de Luis Enrique pour s’en convaincre. Exceptionnelle aussi en matière de gestion. Avec un budget compact de 48 M€, le Stade Brestois 29, sur la ligne de départ, est 15 fois plus modeste que le PSG (700 M€), quasi 6 fois moins que l’OM (270 M€), 2.3 fois moins que le Stade Rennais (110 M€) et 45 % moins que le FC Lorient. Apparemment, on y cultive la parcimonie, l’équilibre, la gestion au cordeau. On n’y dépense pas l’argent que l’on n’a pas. C’est très léonard et très loin du Qatar, des fonds de pension, des oligarques et milliardaires. Avec « seulement » 500 000 € à l’intersaison pour recruter, encore une fois on n’y dépense pas l’argent que l’on n’a pas. Et c’est dans ce contexte que se profile la Ligue des Champions. Une coupe où le club va devoir s’exiler, pourquoi ? Parce que le stade Francis-Le Blé n’est pas aux normes. Et personne ici ne peut s’en étonner. L’UEFA prolonge la ligue et ses multiples dérogations, l’enceinte actuelle est tout bonnement obsolète. Maires et élus du GICA, nous avouons avoir énormément de mal à comprendre et accepter les propos et positions de certaines sensibilités de la majorité. On a le droit de ne pas aimer le foot, on a le droit de débattre, d’avoir des positions différentes, mais se réfugier dans le dogme, feindre de découvrir un processus d’urbanisme, un emplacement réservé, vieux de plus de vingt ans, prétendre vouloir, pouvoir, rénover « l’irrénovable », c’est non seulement absurde mais c’est surtout malveillant, car c’est favoriser des recours contre le projet, c’est encourager les anti-tout au « grand n’importe quoi ». Oui, il est plus que temps d’apporter dans notre assemblée, un véritable soutien au projet des frères Denis et Gérard Le Saint. Et si des composantes de la majorité n’y sont pas, d’autres du centre, de la droite, des communes en sont, quoi qu’on en dise. Ce projet est plus précautionneux des deniers publics, plus responsable, plus « vert », plus inclusif, plus familial, plus profitable pour le territoire et le projet sportif du Stade Brestois 29.

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

Cet été, on sort entre BFF (Bienveillant InclusiF Festif)

C’est bientôt l’été, et les occasions de faire la fêtes seront nombreuses sur la métropole brestoise ! Le retour des fêtes maritimes du 12 au 17 juillet, les incontournables jeudis du port et de nombreux temps forts artistiques et culturels nous attendent !

Faire la fête, c’est être ensemble et s’amuser. On tisse des liens plus intenses… grâce au respect mutuel et la tolérance. Ça, c’est dans l’idéal…

Car malheureusement, ce n’est pas la réalité pour tout le monde : près de 6 femmes sur 10 ne se sentent pas en sécurité en lieu festif lorsqu’elles sont seules, et 1 femme sur 2 s’y est déjà fait agresser. Il est important d’agir, à tout niveau, pour que la fête en soit vraiment une pour toutes et tous.

Consciente de cette problématique, la Ville de Brest améliore d’année en année son protocole de prévention pour instaurer un climat accueillant, favorable à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, à la réduction des risques, à la santé en milieu festif (sexualités, consommation d’alcool et autres produits, solidarité festive, etc).

A titre individuel, on peut faire sienne la charte de Bouillon Cube par exemple. Celle-ci propose des actions simples et des règles communes qui permettent de veiller mutuellement au bien-être de chacun.e :

  • respecter le consentement (il doit être donné librement, de manière éclairée, enthousiaste, informée, spécifique et peut être retiré à tout moment. Personne ne doit rien à personne. Si on a un doute, on pose la question) ;
  • garder son avis et ses mains pour soi ;
  • éviter l’humour sexiste ;
  • faire attention à ses limites et celles des autres ;
  • respecter tout le monde (bénévoles, salarié.e.s, public, artistes) ;
  • être vigilant.e aux discriminations ;
  • être attentif.ve à ce que les personnes autour de nous peuvent subir. Demander si ça va, c’est déjà faire un pas !

Jouons le jeu pour que tout le monde profite d’un bel été festif à Brest !

Les élu.e.s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

À Brest, un été 2024 riche en événements !

C’est un été extraordinaire que nous allons vivre à Brest. À l’image de ce que nous avons déjà vécu depuis le début de cette année.

De fortes émotions dès début janvier, avec le départ d’un tour du monde à la voile en solitaire pour des navigateurs d’exception sur les plus grands multicoques du monde. Mais aussi les émotions ressenties par chacun d’entre nous avec la saison historique réalisée par le Stade Brestois, 3ème de Ligue 1 et premier club breton de football à s’être qualifié directement pour la Ligue des Champion’s, la plus belle des compétitions, et qui affrontera les plus grandes équipes de clubs espagnols, italiens, anglais, allemands, … Sans oublier bien évidemment cette saison fantastique réalisée par le BBH, vice-champion de France de handball féminin.

Des événements et des résultats sportifs dont nous pouvons être collectivement fiers, au même titre que le passage historique de la Flamme olympique dans notre ville le 7 juin et son transport à la voile vers les Antilles françaises au départ de nos quais.

Et dire qu’après tout cela, nous allons connaître un été exceptionnel à Brest. Ce que nous allons vivre est tout simplement l’expression d’une volonté politique de notre maire et de la majorité municipale dont notre groupe fait partie. Parmi les diverses responsabilités qui lui ont été confiées par François Cuillandre, et en particulier avec ses délégations d’Adjoint au maire en charge de  l’Animation et des Grands Événements, mais aussi dans le cadre de sa fonction de Président délégué des Fêtes Maritimes, Fortuné Pellicano pilotera les rendez-vous festifs et culturels programmés en juillet et août.

Attendu depuis 8 ans, nous avons de nouveau rendez-vous avec les Fêtes Maritimes Internationales en juillet. Car c’est bien dans notre rade et sur nos quais que se retrouveront les plus grands et les plus beaux bateaux, que se produiront 1200 artistes dont les plus grands noms de Bretagne, et que seront proposés de nombreux spectacles, des parades nautiques et terrestres, des animations pour petits et grands, et des feux d’artifices grandioses.

Un été durant lequel sera également organisée la 34ème édition des Jeudis du Port, rendez-vous culturel sur l’espace public en accès gratuit sur les quais.

C’est certain, le nombre et de la qualité des événements proposés durant cet été à Brest feront le bonheur des Brestoises et des Brestois, et attireront des dizaines de milliers de visiteurs dans notre ville. Voilà de quoi se réjouir.

Alors, bel été 2024 à toutes et tous.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest métropole

Cet été, « Sportez-vous bien »

La période estivale clôt une saison sportive exceptionnelle avec une somme d’évènements et des résultats sans précédent pour nos athlètes, tant amateurs que professionnels.

Avec l’été, c‘est aussi une nouvelle aventure pour nos sportifs, celle des Jeux Olympiques et Paralympiques, à partir de 26 juillet.

Petit florilège d’une succession d’émotions !

Tout d’abord, dans l’esprit de Pierre de Courbertin et de sa célèbre formule « l’important est de participer », saluons tous les sportifs de Brest et de la métropole, dans les centaines de clubs que comptent nos huit communes, cette foule de sportifs pour la plupart anonymes, mais tous passionnés.

Saluons les bénévoles, les dirigeants, les entraineurs qui font vivre ces clubs dans des conditions tant financières que d’équipements parfois difficiles.

Remercions l’Office des sports de Brest, son président Yvon Paugam et ses équipes, pour le travail exemplaire d’animation et d’organisation du sport à Brest.

À Brest, on aime l’aventure et les grands marins. Début 2024, contre vents et marées, les Ultim (Challenge Arkéa) se sont élancés pour un tour du monde suivi par tous les passionnés, jusqu’à la victoire le 13 mars, d’Éric Péron. Au-delà, dans l’aventure, chaque retour à Brest est déjà une victoire.

À Brest, on soutient le Brest Bretagne Handball qui démontre combien le sport au féminin est une valeur d’exemple pour la jeunesse. Les résultats de notre équipe brestoise, année après année, ne se démentent pas.

À Brest, on célèbre le cyclisme et le palmarès de Vincent Madouas. On affectionne toutes les disciplines, le renouveau du basket, les succès des sports de glace, les espoirs de l’athlétisme, de la natation, les arts martiaux… Tous les sports présents à Brest vous invitent à les découvrir.

Et puis ici, bien sûr, on vibre pour le Football. Chaque semaine, que d’émotions jusqu’au podium de la Ligue 1 et enfin la fierté de la qualification du Stade Brestois, pour les rencontres européennes. Cette réussite c’est celle des joueurs et de l’entraîneur Eric Roy. C’est le fruit du travail de Gérard et Denis Le Saint qui ont toujours cru au potentiel des brestois !

En route vers les lauriers olympiques

Avec le passage de la flamme olympique dans le Finistère et notamment à Brest le 7 juin, grâce à la volonté du conseil départemental (son président Maël de Calan, la vice-présidente Véronique Bourbigot), les Brestois sont désormais tournés vers ce rendez-vous de l’été.

Brest, le Finistère, et les jeux olympiques et paralympiques, ce sont des rendez-vous réguliers au travers de nos athlètes et nos médaillés. Au moment où nous écrivons ces lignes, certains sont déjà sélectionnés notamment en Voile (Camille Lecointre, Hélène Noesmoen, Tim Mourniac), d’autres en cours de sélection.

Tous, espérons-les nombreux, auront notre soutien lors des Jeux. Nous les suivrons avec l’espoir de voir leurs efforts récompensés.

Pour la 1ère fois dans l’histoire de l’olympisme ces Jeux seront paritaires. Il aura fallu 128 ans pour y parvenir ! Un long chemin ardu pour faire reconnaitre la place des femmes dans le sport international.

Longtemps oubliée, c’est la française Alice Milliat qui, devant le refus d’ouvrir les JO aux femmes, a fini par ouvrir la voie.

Présidente de la Fédération sportive féminine internationale elle réunit à Paris dès 1922, 70 sportives pour les 1ers jeux mondiaux féminins devant 20 000 spectateurs enthousiastes.

Décédée dans l’anonymat en 1957, elle n’a été mise à l’honneur qu’en 2021 par le CIO, qui lui éleva une statue.

Brest doit aussi célébrer cette pionnière.

A vos côtés,

Brest, c’est Vous ! – Elus Droite et Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé, Brest

Un Grand Stade pour l’Europe

Brest est une métropole qui vibre pour tous les sports. Le handball avec les joueuses du Brest Bretagne Handball, qui font notre fierté. La voile avec le récent Arkea Ultim Challenge. Et le football, avec le Stade Brestois.

Quelle fierté d’imaginer que les joueurs d’Eric Roy disputeront la Champions League la saison prochaine ! Un Eric Roy sacré meilleur entraineur de Ligue 1 et qui pourra compter sur les supporters brestois pour encourager l’équipe la saison prochaine en Ligue des Champions.

Sauf que cela ne pourra pas se faire à Francis Le Blé. Las, Brest ne disposant pas encore d’un Stade à la hauteur de nos ambitions européennes, c’est à Guingamp que les matchs auront lieu. Cela renforce plus que jamais, quoiqu’en disent les esprits chagrins, la nécessité de faire sortir de terre l’Arkea Park. Nous pensons qu’il ne faut plus retarder ce projet structurant pour notre métropole et permettre à notre équipe d’avoir l’écrin qu’elle mérite.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Avril 2024 - Expression libre (Sillage n° 264)

Soyons fières et fiers de notre métropole !

Nous célébrons en cette année 2024 le 50ème anniversaire d’une grande dame. Une grande dame qui n’existerait pas sans cette relation très forte qui lie les 8 communes de notre territoire. Il s’agit bien sûr de notre organisation commune, au sein de laquelle nos 8 communes sont rassemblées et intégrées depuis un demi-siècle, un cas unique en France ! Cette relation particulière, au fondement même de la cohésion de notre métropole, a permis les plus belles avancées : nos grands équipements métropolitains comme l’aéroport international, le Technopôle, l’UBO ou les projets d’envergure tel que celui du tramway qui permet d’améliorer leur desserte ainsi que la performance de notre réseau de transports en commun. La liste des réussites de ce travail d’équipe est longue.

Et si Brest métropole est un territoire qui gagne, c’est grâce à l’implication de toutes et tous : celle des personnels de notre collectivité qui chaque jour œuvrent pour l’intérêt général, celle des professionnel.le.s qui y déploient leur savoir-faire, celle des entrepreneur.e.s dont les innovations portent haut les couleurs de la pointe bretonne…

Nos réussites sont aussi le résultat de choix stratégiques faits il y a longtemps dans un dialogue étroit avec nos partenaires et dans une vision partagée que nous avons du développement de notre territoire. C’est ça le modèle de Brest métropole : celui d’un territoire de projets porteur d’une vision d’avenir.

Quand la métropole finance l’Université ou soutient le développement de l’aéroport, c’est tout l’Ouest breton qui en bénéficie. Quand elle cofinance le Centre fédéral de skate de Plougastel, cela profite à tous les jeunes de la métropole et au-delà. De même, le développement du Technopôle Brest-iroise favorise la croissance économique et la création de richesses sur tout le territoire.

Si toutes les communes ont un niveau d’équipement important et en tirent profit, c’est grâce à la métropole. Et quand ces stratégies d’avenir se mettent en œuvre, quand les projets métropolitains se développent, le grand gagnant, c’est la commune et ses habitants.

Brest métropole c’est aussi la solidarité territoriale. Ainsi, le coût des principaux services à la population est en 2022 de 419€/habitant à Gouesnou ou de 360€/habitant à Plougastel-Daoulas, quand il n’est que de 249€/habitant à Brest, soit le coût le plus faible de la métropole.

Depuis 50 ans, c’est bien en portant une vision globale, en défendant un développement équilibré qui respecte l’identité profonde de notre territoire, en mettant toujours au cœur de nos choix l’intérêt général avant les intérêts particuliers, que nous avons su le faire avancer.

Contrairement à d’autres intercommunalités, le statut de métropole de Brest ne doit rien à sa taille : elle le doit à son dynamisme, à son énergie et à la reconnaissance du rôle moteur qu’elle joue pour l’Ouest Breton grâce à cette capacité à agir collectivement.

Pour les années à venir, continuons à être solidaires et fier.e.s du fait métropolitain et à garder comme horizon celui de l’emmener toujours plus loin.

Groupe des élues et élus socialistes

www.elus-socialistes-brest.fr

 

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

La date du 21 février 2024 restera gravée par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, héros et héroïne de la Résistance durant la 2nd Guerre Mondiale. A côté de leur caveau au sein de la nécropole républicaine, sont aussi inscrits en lettre d’or le nom des 22 communistes arméniens FTP-MOI et celui de Joseph Epstein, chef des FTP-MOI, toutes et tous fusillés par les nazis au Mont-Valérien, à l’instar de nombreux résistants brestois.

80 ans plus tard, cette panthéonisation marque la juste reconnaissance de la Nation à la Résistance communiste et étrangère, à son apport dans l’histoire de notre pays.

Aux côtés des organisations politiques et syndicales, dont le PCF, le MJCF et la CGT, des associations patriotiques, du député de Brest-centre et de plusieurs collègues élus et élues, nous étions présents au rassemblement organisé au Monument aux Morts à Brest le 21 février dernier pour rendre hommage à l’engagement héroïque des Manouchian, résistant et résistante communiste, militant et militante internationalistes et antifascistes.

Au travers ces gestes mémoriels essentiels, c’est une certaine idée de la France, celle des Droits de l’Homme, celle d’un projet politique d’émancipation et universel hérité de la Révolution et des Lumières, celle d’une France de l’accueil, qui est consacré.

Riche de son histoire, la Ville de Brest est profondément attachée à ces valeurs et principes républicains ainsi qu’au nécessaire devoir de transmission qui doit lier les générations pour se souvenir, se rappeler et ainsi ne jamais reproduire les drames du passé. Toute l’année, elle s’attelle ainsi à organiser diverses initiatives mémorielles que nous estimons absolument fondamentales.

Pour faire suite à cette panthéonisation, nous serions favorables à ce que notre collectivité décide prochainement qu’une rue de notre ville porte le nom de Missak et Mélinée Manouchian.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean‑Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Logements sociaux : Non au détricotage de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) !

Les demandes d’accès à un logement social n’ont jamais été aussi élevées. Ainsi, dans la métropole brestoise, si on recense 19 000 logements sociaux, ce sont 7 000 demandes qui ne sont pas satisfaites. Une situation qui tend à s’amplifier sous l’effet de l’inflation, du coût de l’énergie et de la baisse des minimas sociaux. Or, offrir un logement abordable aux ménages défavorisés contribue à réduire les inégalités.

C’est dans ce contexte que le premier ministre Gabriel Attal a décidé de remettre en cause la portée de la loi SRU en amoindrissant ses exigences puisque les logements intermédiaires seront intégrés dans le calcul du taux des logements sociaux. De fait, la loi SRU qui a vu le jour en 2000, sous le gouvernement Jospin, obligeait les communes d’une certaine taille à disposer d’au moins 20 % de logements sociaux, un taux qui était porté à 25 % treize années plus tard à l’initiative d’un autre gouvernement socialiste. Cependant cette loi n’a pas été aussi efficace qu’espérée puisque des collectivités ont préféré payer une amende pour non-respect du taux de 25 % à la différence de Brest qui s’est fortement impliquée dans la construction de logements sociaux. Aussi, la proposition du premier ministre est-elle un cadeau fait aux maires réticents. Des collectivités verront leur situation régularisée sans pour autant augmenter le nombre de leurs logements sociaux.

Cette décision gouvernementale est d’autant plus mal venue que les organismes d’habitations sociales ont dû renoncer à une partie de leurs revenus locatifs depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, afin de compenser la baisse des APL versés par l’Etat. Ces organismes sont aussi confrontés au renchérissement des coûts de construction et à la hausse de leurs intérêts d’emprunt qui suit celle des taux du Livret A.

Pour Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du Logement (CNL), « le discours tenu par Gabriel Attal est la plus grosse attaque jamais faite contre le SRU ». Et d’ajouter : « (…) Cette proposition a un caractère clientéliste, Gabriel Attal brosse dans le sens du poil les maires conservateurs et la classe moyenne qui est le cœur de l’électorat macroniste ».

Groupe des élues et élus LRDG – Génération.s – UDB

Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Lebel, Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron

 

Il faut sauver l’élu local !

Il ne s’agit pas de se plaindre mais d’illustrer une réalité : ce mandat ne ressemble à aucun autre. Il a débuté par une crise sanitaire sans précédent avec en trame de fond, des dérives à certains égards complotistes face aux confinements, aux couvre-feu ou encore, la vaccination. Crise durant laquelle les élus ont été brinquebalés, soumis d’un côté à la pression immense de certains administrés, et de l’autre, à la difficulté de définir leur stratégie, leur feuille de route, faute d’un horizon clair. Les communes ont pris à bras-le-corps énormément de sujets, avec les moyens limités qu’on leur connaît, sans rechigner, face à l’urgence et disons-le parfois, l’exigence du « tout, tout de suite, maintenant ».

À côté de cette crise sanitaire, la crise de confiance, quant à elle, s’est bien ancrée, dans le prolongement des soubresauts de l’actualité et d’une défiance plus globale à l’égard des institutions. À travers le miroir déformant des réseaux sociaux, l’agressivité d’une minorité est plus importante, décomplexée, vis-à-vis des élus ou du service public. Et parfois, jusqu’à l’irréparable, l’inacceptable, le passage aux actes. Si l’année 2022 avait été marquée par une hausse de 32 % des faits de violence verbale ou physique, 2023 sera à marquer d’une pierre noire car en à peine 9 mois, 2 387 faits ont été recensés. Rapporté à l’échelle du Finistère, cela représente une agression par semaine… Rendons-nous compte !

Les élus portent des responsabilités très lourdes qui bien souvent se cumulent avec leur activité professionnelle. Être maire, être adjoint ou vice-président représente un engagement important. Et force est de constater que le cadre législatif n’est pas assez protecteur face aux agressions dont ils sont victimes, mais plus globalement, qu’il ne sécurise pas l’exercice du mandat local et « l’après-mandat », comme l’accès à l’assurance chômage ou aux prestations sociales.

C’est dire à quel point nous attendons des réponses fortes de la part du législateur. La proposition sénatoriale portant création d’un statut de l’élu local, actuellement en cours d’examen, est un premier pas bienvenu autant que nécessaire.

Car au-delà des plus de 1 300 démissions de maires depuis le début de mandat, la crise de vocation est bel et bien là. Déjà, en 2020, alors qu’un maire sur deux ne souhaitait pas se représenter, nombreux se sont résignés à « rempiler », faute de relève. Qu’en sera-t-il en 2026 ?

Les élues et élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

Pour une sécurité sociale de l’alimentation

Le dynamisme de l’activité agricole en Bretagne est une chance. Les possibilités de circuits courts « du champ à l’assiette », le rapprochement d’une production locale de qualité et la consommation n’ont rien d’une utopie. Mais comment faire pour en garantir l’accès à toutes et tous ?

Depuis 20 ans, la ville de Brest s’engage en proposant des repas en restauration scolaire avec des produits issus de l’agriculture durable, dont 50 % en circuits courts et 80 % en agriculture bio.

Ces politiques de restauration collective sont des leviers puissants pour soutenir les filières agricoles bio et/ou locales, aujourd’hui fortement fragilisées par l’inflation. A contre-courant de la « mise en pause » du plan Ecophyto, nous aurions besoin au contraire de mesures incitatives ! Par exemple, le réseau France urbaine invite à faire bouger les lignes européennes pour rénover les règles de la commande publique de denrées alimentaires et à y introduire des critères géographiques et de lien avec la santé globale.

 

Le Projet Alimentaire Territorial métropolitain, poursuit cet objectif d’accessibilité de produits de qualité pour la restauration collective, le soutien aux fermes urbaines et productions maraîchères locales à destination de l’aide alimentaire… mais on pourrait faire encore plus.

Les écologistes souhaitent l’expérimentation d’une sécurité sociale de l’alimentation sur le territoire, qui vise à créer un droit à l’alimentation, suivant les principes du régime général de la Sécurité sociale. Cette caisse commune serait abondée, entre autres, par les cotisations de chaque bénéficiaire à hauteur de ses moyens. Ce serait un outil d’éducation populaire et de démocratie alimentaire, pour lutter contre la malnutrition.

A l’heure où la précarité alimentaire concerne près de 16 % de la population et où le monde agricole réclame des revenus décents, tout pousse à considérer que la sécurité sociale de l’alimentation serait une réponse adaptée à la croisée de ces enjeux.

Les élues et élus écologistes de Brest

Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Engageons-nous pour une Europe forte de ses valeurs et de ses territoires.

Le 9 juin prochain, nous serons toutes et tous appelés aux urnes pour désigner les représentants de la France au Parlement européen. Ces élections seront déterminantes pour l’avenir de l’Union Européenne, mais aussi pour celui de la France et de nos territoires alors que nous traversons depuis quelques mois de nombreuses crises sans précédent.

L’Europe donne l’impression d’être toujours très loin, très technocratique et de mettre du temps à répondre. Il faut une Europe réactive. Et pour ça, il faut changer de modèle. On ne peut pas continuer avec un mammouth à 27. Il faut un cœur fédéral à l’Europe, avec les pays fondateurs, qui fonctionne rapidement, avec agilité. Et que l’espace à 27 soit un espace de coopération, de démocratie, de construction agricole… Pour mieux avancer et répondre avec réactivité aux problèmes du quotidien de nos concitoyens.

Prenons l’exemple concret de l’agriculture. L’Europe a souvent bon dos quand ça ne va pas. Mais il faut savoir que sans la Politique Agricole Commune, la situation difficile vécue par nos agriculteurs aurait été plus dramatique encore. De là à dire que la PAC est un outil formidable, il ne faut pas être dupe. C’est un constat partagé par le plus grand nombre, il n’y a pas de politique agricole commune en Europe. Il y a seulement l’addition de 27 politiques nationales dans une politique agricole dite commune. On a besoin d’une PAC nouvelle qui réponde notamment aux questions de rémunération du travail. Les dernières semaines nous l’ont démontré, il faut se battre sur les prix planchers au niveau européen et se battre pour la régionalisation de la PAC. Une partie des solutions pour notre agriculture et pour la défense de notre souveraineté alimentaire passera par la mise en œuvre de ce type de mesures.

La montée des populismes montre bien que nous sommes à un tournant. La crise migratoire, les questions de sécurité et de défense, les mesures nécessaires pour faire face au défi climatique et à la crise sociale, alimentent les critiques des extrémistes et eurosceptiques. Face à eux, il nous faut défendre le modèle européen.

C’est pourquoi nous nous engageons pour une Europe de projets et de solidarité, une Europe fraternelle, une Europe qui dit non aux inégalités et aux injustices, qui dit non au repli sur soi, à l’intolérance, au rejet de l’autre. Une Europe fière de ses valeurs humanistes. Oui, l’Europe est plus que jamais le choix de l’avenir !

Fortuné PELLICANO, Hubert BRUZAC, Frédéric DEVAUX

Groupe des élus PRG-le centre gauche

Ville de Brest et Brest métropole

Parlons Brest, parlons Europe

Le 9 juin, nous élirons les députés européens.

Cette élection suscite peu d’intérêt des citoyens dans la majorité des Etats-membres. Qui connaît les parlementaires européens ? Quelles sont les compétences et quelle est l’influence de cette assemblée ? Ne laisse-t-elle pas la Commission de Bruxelles s’engager dans des négociations sur lesquelles elle a peu de prise ?

Si certains se demandent ce que l’Europe fait pour eux, nombreux sont aussi ceux qui sont conscients que la construction européenne n’est pas qu’une affaire de gros sous. Penser que le marché commun conduirait à l’union des peuples relevait d’une vision technique mise à mal par les évolutions stratégiques.L’Europe est d’abord une réalité géographique. De l’Atlantique à l’Oural : 5 000 kms de Brest à Iekaterinbourg, à la portée de missiles. Les événements d’Ukraine ont montré que la perception de la menace dépendait fortement de la distance. Comment coexister pacifiquement sur ce continent ? Et ses espaces maritimes voient leur potentiel commercial comme leur vulnérabilité évoluer en fonction de l’ouverture de nouveaux passages dans l’Arctique liée au réchauffement climatique.

Pour Brest, les enjeux sont importants  Les dividendes de la paix, fruits de l’éclatement de l’URSS, ont conduit à concentrer notre marine sur la Méditerranée, où les conflits n’ont jamais cessé. Mais une Russie redevenue menaçante et une Chine capable de déployer des moyens en Atlantique redoublent le rôle stratégique du site brestois. Brest doit participer à la consolidation de la base industrielle et technologique de défense et investir dans la cyberdéfense. En tant que co-législateur européen, le Parlement européen joue un rôle important dans les orientations et la définition des moyens qui y seront affectés.

Les actions des agriculteurs européens témoignent d’une menace existentielle sur ce qui fait la base de notre sécurité alimentaire. L’économie du pays de Brest est marquée par l’importance de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. Et les produits agricoles sont l’un des postes importants du trafic du port de Brest. Mais l’évolution du modèle agricole et le maintien de notre potentiel dépendent de décisions européennes. A la simplicité des prix garantis des débuts de la PAC se sont substitués des systèmes complexes de normes et un manque de réactivité du système européen face aux crises. Saura-t-on évoluer assez vite pour faire face dans des conditions loyales à la concurrence internationale ?

La COVID-19 a mis en évidence notre dépendance stratégique sur les produits de santé. L’indépendance énergétique, va-t-elle retrouver dans les objectifs climatiques un appui pour l’énergie nucléaire ? On parle aujourd’hui de réindustrialisation. Si nous voulons y prendre notre part, cela se traduit aussi dans l’aménagement du territoire et l’urbanisme pour une gestion des zones d’activité au moindre impact pour les habitants.

Notre ambition européenne pour Brest :

  • Renforcer le pôle d’excellence dans la recherche avec l’UBO, les grandes écoles, les unités CNRS, l’Ifremer, les entreprises innovantes, et leurs applications économiques ;
  • Ouvrir Brest à l’international (mer, aérien, numérique) et mettre Brest à 3h00 de Paris par TGV.
  • Soutenir notre vocation maritime : des EMR à la pêche, de la réparation à la déconstruction, de la croisière à l’innovation, de la sécurité maritime à la lutte contre les pollutions.

L’avenir de Brest est militaire, maritime, commercial, scientifique, industriel. Il est européen.

Au moment où la démocratie recule dans le monde, soyons citoyens.

A vos côtés,

Brest, c’est Vous ! – Elus Droite et Centre

Bernadette MALGORN, présidente

Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT, Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT

21 rue Jean Macé, Brest

Emploi : tous mobilisés

5% de chômage. C’est l’objectif, pour 2027, fixé par le Président Macron. La loi pour le plein emploi votée en décembre dernier vise à aider les personnes éloignées de l’emploi à revenir sur le marché du travail. Car des secteurs recrutent et peinent aujourd’hui à trouver du personnel, dans l’hôtellerie/ restauration ou l’industrie. Des secteurs porteurs d’emploi sur notre territoire.

Le Finistère devient, dès cet été, un département pilote sur une mesure essentielle pour garantir un retour à l’emploi. Le versement du RSA en Finistère sera ainsi, à titre expérimental, conditionné à 15 heures d’activité hebdomadaires des allocataires. Avec un accompagnement spécifique pour aider les bénéficiaires à retrouver un emploi.

Sur le territoire brestois, nous pouvons également agir. Déjà mis en place à Saint Thégonnec et en cours de déploiement à Concarneau, nous militons, depuis la campagne de 2020, pour la mise en place du dispositif Territoire Zéro Chômeur de longue durée à Brest et sur la métropole. Parce qu’aucun habitant ne doit être laissé éloigné de l’emploi, nous appelons la majorité à se mobiliser.

Groupe Brest Progressiste

Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire

brestprogressiste@gmail.com

Février 2024 - Expression libre (Sillage n° 262)

En 2024, la métropole poursuit sa transformation

Brest est une métropole qui bouge et l’année 2024, riche en évènements comme en projets d’envergure, viendra à nouveau le démontrer. L’Arkea Ultim Challenge Brest a ainsi donné le « la » de cette année d’exception dès les premiers jours de 2024, avec le départ historique de la première course autour du monde, en multicoque et en solitaire qui promet de nous tenir en haleine jusqu’à l’arrivée sur les quais brestois. Les festivités se sont poursuivies en janvier avec la réouverture tant attendue du Quartz qui a bénéficié de travaux d’envergure pour près de 23 M€, qui en font aujourd’hui la plus grande salle de spectacle de Bretagne qui porte haut la culture et le spectacle vivant, pour le plus grand plaisir des habitants présents en nombre aux portes ouvertes. Du côté des grands équipements, la réinvention d’Océanopolis, formidable outil de médiation scientifique, se concrétise aussi avec la poursuite de l’ambitieux projet Métamorphose estimé à 34 M€. L’été sera tout aussi festif avec le passage de la flamme olympique le 7 juin et bien entendu, la 8e édition des fêtes maritimes, du 12 au 17 juillet, après 8 ans d’attente. Une occasion de plus de démontrer qu’à Brest, on sait accueillir !

2024 sera aussi l’année d’importants travaux pour la réalisation des projets structurants au cœur de nos engagements fondamentaux pris en 2020 devant les habitantes et les habitants de notre métropole. Malgré un contexte de crises successives, nous maintenons notre cap. Après les premiers travaux de déviations des réseaux en 2023, les travaux des infrastructures de la 2nde ligne de tram et du BHNS et les chantiers sur les ouvrages d’art vont être lancés. On peut aussi citer les opérations de renouvellement urbain sur Bellevue et Recouvrance, le lancement des travaux de rénovation des Halles Saint-Louis avec un relogement temporaire des commerçants square Marc Sangnier ou la poursuite de ceux du Fourneau qui prendra forme aux Capucins.

Certes, les périodes de travaux ne sont pas les plus faciles à vivre au quotidien. Mais une ville qui n’a plus de travaux d’envergure, qui ne continue plus à investir pour faire face aux enjeux de demain, c’est une ville qui se meurt. Ainsi, nous refusons de réduire nos investissements pour développer nos transports en commun au cœur de nos quartiers, mener les transitions écologiques et faire baisser le poids de notre dette climatique pour les générations futures, quand celle de l’Etat ne cesse d’augmenter. Nous faisons le choix, en responsabilité, d’amplifier nos efforts pour faire face aux défis des années à venir, car nous connaissons la faculté de notre métropole à être la locomotive de tout l’ouest breton. Soyons fiers de ces transformations qui permettront d’encore mieux y vivre demain, loin de la facilité et du confort qui consiste à être contre tout et à ne jamais rien proposer !

Groupe des élues et élus socialistes

www.elus-socialistes-brest.fr

 

Prix de l’eau

Lors du Conseil de décembre dernier, notre groupe a voté l’augmentation du prix de l’eau pour l’année 2024 ainsi que l’actualisation du programme d’investissement prévu en la matière pour les 10 ans à venir.

En effet, cette augmentation s’avère selon nous aujourd’hui nécessaire dans la mesure où elle va permettre le financement et la réalisation d’un important programme de modernisation des infrastructures du réseau et donc une amélioration significative du service public de l’eau et de l’assainissement délivré à tous les usagers d’Eau du Ponant.

Elle nous a aussi semblé possible dans la mesure où notre collectivité renforçait dans le même temps, c’était l’une de nos conditions, sa politique sociale de l’eau, avec la création et l’octroi d’un chèque personnalisée « eau » à plusieurs milliers d’allocataires CAF résidant à Brest métropole.

Cette nouvelle mesure sociale s’ajoute donc au Fonds Solidarité Logement, un dispositif auquel les ménages éprouvant des difficultés de paiement de leurs factures d’eau peuvent faire appel à tout moment (renseignements au 02 98 33 50 50).

Alors que les salaires et les pensions stagnent, l’inflation continue quant à elle de rogner le pouvoir d’achat de tout le monde et en premier lieu celui des plus modestes.

A nous donc, en tant que collectivité, avec nos partenaires institutionnels, de continuer à renforcer significativement et dès à présent notre politique sociale de l’eau pour rendre pleinement effectif l’accès de toutes et de tous à l’eau, ce bien commun essentiel.

Etendre les dispositifs solidaires à davantage de bénéficiaires, avec une augmentation du montant des aides, avec une automaticité des versements aux allocataires afin de parer au problème récurrent du non-recours, tels sont les chemins d’amélioration qui devront guidés l’action de notre collectivité cette année.

Le travail sur ces différents points est déjà bien engagé au sein de notre équipe et nous nous en félicitons.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean‑Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Attaques racistes contre la Une du magazine Le Peuple breton : non, l’identité bretonne n’est pas le pédigrée d’une race de chien !

Pour son 60ème anniversaire, le magazine « Le Peuple breton » a choisi d’incarner ses valeurs humanistes sur sa « Une » de janvier : un enfant métis scolarisé en classe bilingue breton-français, en costume traditionnel, un Gwenn ha du à la main.

La photo a suscité une avalanche de commentaires racistes et haineux sur les réseaux sociaux, preuve que les idées banalisées des extrêmes-droites contaminent l’Europe, sans épargner la Bretagne. Planqués derrière l’anonymat dérégulé de ces réseaux, leurs auteurs prétendent qu’une personne, qu’ils considèrent comme étrangère, ne peut être bretonne en raison de sa couleur de peau. Ignorent-ils qu’Alexandre Dumas était lui-même métis ? Ils confondent culture et génétique, au risque de conduire notre société dans l’enfermement physique et mental.

Leur « identité meurtrière », selon le mot d’Amin Maalouf, est le produit d’idéologies réactionnaires qui exploitent la peur de l’inconnu pour stigmatiser des personnes issues de l’immigration en particulier, et exclure la différence en général. Elles inventent un roman national ou régional à racine unique pour créer une population nivelée, homogène, assignée à une identité figée. C’est un acte de domination nationaliste sur la multiplicité de nos appartenances. Il ne peut engendrer que la surenchère identitaire et les communautarismes, que ces mêmes idéologies prétendent pourtant combattre. Sous le refus de la diversité, prospère le virus mortel qui empêche la démocratie de s’épanouir.

Maritime et ouverte sur le monde, syncrétisme associant des composantes celtiques, latines, anglo-saxonnes et des apports continus de civilisations plus lointaines, la Bretagne a toujours eu pour seule permanence d’être dépositaire de la diversité humaine dans ses composantes culturelles, linguistiques et sociales. Les Bretons - dont les Brestois - ont développé à travers le temps une capacité originale à élaborer et transmettre une identité vivante et plurielle. Elle ne s’inscrit pas sur une carte d’identité, c’est une identité à la carte. Être Breton est un choix d’appartenance et d’autodétermination, un projet inclusif de cohésion sociale et de liberté.

Groupe des élu.e.s UDB - Génération.s – LRDG

Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Elise Hamard-Péron, 
Béatrice Le Bel

 

Bon anniversaire la CUB !

2024 marque le 50ème anniversaire de la communauté urbaine de Brest, la CUB comme on l’appelait alors, devenue depuis Brest Métropole. On est parfois tenté de critiquer la métropole, sa structure complexe, ses processus de décision parfois lents. Mais il faut garder en tête le bilan extraordinairement positif de ces 50 ans pour chacune de nos communes.

La décision de créer la communauté urbaine était à l’époque audacieuse. La loi ne contraignait à rien pour une agglomération comme celle de Brest. Mais elle ouvrait des possibilités. Georges Lombard en premier lieu, et les maires des communes voisines, Joseph Le Hir à Bohars, Yves Tréguer à Gouesnou, Louis Balard à Guilers, Charles Kerdilès à Guipavas, Joseph Malléjacq à Plougastel-Daoulas, Jacques Du Buit à Plouzané et Julien Querré au Relecq-Kerhuon ont compris l’intérêt de la démarche. Ils ont saisi cette opportunité, non sans quelques réticences parfois. Mais ils portaient pour Brest et son agglomération une grande ambition qui ne pouvait se réaliser si les huit communes n’avançaient pas unies. Ils n’ont pas cherché à fusionner les communes, mais à les doter d’une structure et d’outils souples et efficaces qui leur permettaient de porter ensemble un développement urbain et économique réfléchi et cohérent.

La Communauté Urbaine a permis de disposer très tôt d’un réseau de transport en commun, de structures communes et performantes pour gérer l’eau et l’assainissement, les routes, la gestion des déchets et leur valorisation. Et dès 1974, les documents d’urbanisme, le POS à l’époque, le PLU maintenant, sont communautaires, ce qui donne cohérence au développement de l’agglomération. Tout cela s’est joué à Brest avec 30 ans d’avance sur le reste du territoire !

C’est grâce à ce côté visionnaire des créateurs de la CUB que, en 2015, la Communauté Urbaine a pu accéder au statut de Métropole dont elle possédait déjà toutes les compétences.

Cette innovation territoriale fait partie de notre ADN et doit rester un élément différenciant pour Brest Métropole. Mais attention, le risque est fort et permanent de se laisser happer par la tentation d’une structure bureaucratique et autocentrée. C’est là l’obstacle à éviter. Au contraire, il faut toujours garder cet objectif d’efficacité au service du territoire et de ses habitants, d’aujourd’hui et de demain.

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

Une première pétition citoyenne pour la ville de Brest

Nous portons l’idée que la démocratie doit vivre entre deux élections et pour ce faire de nombreux outils existent. On peut ainsi citer le budget participatif défendu par les écologistes depuis de nombreux mandats, qui a finalement vu le jour en 2019 et qui est un franc succès aujourd’hui. En début de mandat nous avons également mis en place la pétition citoyenne qui aujourd’hui, pour la première fois, a atteint l’étape des signatures. C’est une satisfaction d’autant plus grande qu’elle porte sur un sujet défendu par les écologistes depuis longtemps à savoir l’ouverture de la Penfeld. L’objectif de la pétition est d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil municipal de Brest un débat sur le lancement d’une convention citoyenne sur le thème de “Brest et la Penfeld”, afin que la société civile puisse suivre le dossier et être force de propositions.

Depuis les années 90, la ville a pu transformer des espaces rétrocédés par le ministère de la défense en des lieux devenus incontournables comme le port du Château ou les Capucins… Aujourd’hui c’est le sens de l’histoire de continuer dans cette direction qui n’est pas incompatible avec la fonction militaire qu’occupe Brest en France depuis plus de quatre siècles. La pétition lancée montre la volonté des habitant.e.s à participer à la réflexion sur l’usage de ces nouveaux espaces potentiels à la suite du travail sur le plan guide Cœur de Métropole piloté par Paola Vigano.

Pour la construction d’une politique plus proche des habitant.e.s, nous souhaitons une appropriation plus large de l’outil de pétition citoyenne. Pour cela la collectivité à un rôle à jouer, notamment le recueil de signatures gagnerait à être facilité et plus accessible. C’est une première, il y aura des ajustements à faire, mais nous nous réjouissons de la mise en œuvre de ce dispositif et nous vous encourageons à vous l’approprier en proposant une nouvelle pétition ou en votant pour celle en cours sur jeparticipe.brest.fr.

Les élu.e.s écologistes de Brest

Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Espoir, solidarité et fraternité pour 2024

Le début d’année est une période durant laquelle chacune et chacun d’entre nous peut former des vœux. Et surtout espérer que les déceptions, les frustrations, les désillusions, de l’année qui vient de se terminer ne soient plus au rendez-vous en 2024. Cet espoir doit toujours être présent même si ces derniers mois nous ont montré que rien n’était acquis, le meilleur pouvant alterner trop souvent avec le pire pour cette nouvelle année.

Le pire, c’est ce que nous avons malheureusement connu l’an passé : guerres au Proche-Orient et en Ukraine, tensions en Asie et en Afrique, lâches assassinats en augmentation d’enseignants et de passants innocents sur l’espace public, milliers de noyades de migrants en Méditerranée et en Manche, horribles féminicides et meurtres d’enfants de plus en plus nombreux en France. Ce pire là est une réalité dont il nous faut tenir compte afin de préparer au mieux les prochains mois.

Mais comment dépasser toutes ces inquiétudes dues aux problèmes qui s’accumulent aux quatre coins du monde et dans notre pays ? L’actualité est là pour nous rappeler que nos territoires ne sont pas à l’abri des choix politiques faits en France comme à l’international par celles et ceux qui gouvernent. Et les conséquences de ces décisions prises par des dirigeants d’un monde devenu imprévisible auront inévitablement un impact dans notre quotidien.

Malgré tout cela, il nous faut être optimiste, élaborer des projets, construire l’avenir, pour nous, pour les générations futures, pour notre planète. C’est ce que à quoi les élus du PRG-le Centre gauche font au quotidien, avec le souci du respect des règles républicaines et de la laïcité. Une action menée dans le cadre de nos délégations, au sein d’une majorité à laquelle nous appartenons, en y apportant notre sensibilité et nos propositions. C’est collectivement, en cohérence et en toute intelligence, que nous pourrons répondre aux attentes et aux espoirs des Brestoises et des Brestois.

Alors gardons cet espoir qui nous donnera la force de vivre dans une société solidaire et fraternelle.

Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous. Bloavezh mat !

Fortuné PELLICANO

Hubert BRUZAC

Frédéric DEVAUX


Groupe des élus

PRG-le Centre gauche

Les mauvais choix finissent toujours par coûter cher…

La période des vœux de janvier passée, voici le temps d’adopter les budgets 2024.

Ceux-ci ont été précédés en décembre dernier de votes par anticipation de subventions aux associations de soutien aux plus faibles, aux associations sportives et culturelles. Nous avons approuvé ces subventions afin de permettre aux associations de poursuivre sans interruption leurs actions auprès de nos concitoyens.

Pour le reste, il y a beaucoup à dire sur les budgets de la métropole et de la ville de Brest, même si du côté de l’exécutif on tente de faire croire que « tout va très bien, Mme la marquise » pour reprendre le thème d’une chanson populaire.

Rappelez-vous… alors que le château et les écuries sont en feu, que la famille est ruinée, le refrain revenait ainsi : « mais à part ça, Mme la marquise, tout va très bien ! »

Certes nous n’en sommes pas là. Mais des événements comme les émeutes urbaines de juin 2023 et les tempêtes de la Toussaint et de Noël ont touché notre patrimoine. Et la facture est chiffrée à 12 M€.

En fait la Métropole s’endette durablement avec une perspective d’entrer en zone critique d’ici la fin du mandat.

Si le budget Ville dispose de marges, c’est que l’essentiel des charges ou projets structurants de Brest sont portés par la métropole. Ainsi la vitrine est présentable.

Le contexte international ne suffit pas à expliquer les charges accrues sur nos finances. Certes, l’environnement est instable avec les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, les coûts de l’énergie et des matières premières ou la remontée des taux d’intérêt.

Instable, le contexte national l’est aussi avec une dette publique qui explose (3 000 milliards d’euros) conjuguée à une l’inflation qui rabote le pouvoir d’achat des collectivités, mais aussi des entreprises et des ménages. Raison de plus pour ne pas augmenter les impôts : nous y sommes opposés.

Bien sûr il faut investir, mais sur la base d’une gestion raisonnable et du bon emploi de l’argent public en retenant en priorité l’entretien du patrimoine de la collectivité, les projets qui répondent aux besoins de la population, les investissements vraiment utiles à nos concitoyens, et ceux à fort potentiel économique et d’emploi. Au lieu de cela, l’exécutif lance des projets coûteux sans analyse des besoins prioritaires. Le choix politique ne doit pas exclure l’étude d’opportunité et le débat.

Le chantier « Mon réseau grandit » (Tram+BHNS) est emblématique passant de 180 à 225 M€. Le même service pouvait être rendu pour deux fois moins cher avec 2 BHNS (Bus à haut niveau de service) et permis de renforcer les transports dans les quartiers et la Métropole.

Ces surcoûts successifs font grincer des dents, d’autant que le projet reste avant tout brestois. C’est pourquoi l’équipe Cuillandre cherche à alléger la facture pesant sur la Métropole en transférant sur le budget de la ville 15 M€.

Dans le même temps pour boucler les budgets, l’exécutif réduit ou reporte d’autres programmes à la Ville et à la Métropole, rogne sur l’entretien du patrimoine, met des rustines sur les fuites… et augmente les impôts de la métropole.

On aurait pu en faire des choses avec 15 M€ : le déploiement d’un réseau de vidéoprotection dans tous les quartiers de la ville touchés par la délinquance et la création d’un centre de supervision urbain, sans parler d’une police municipale.

Mais sur ce point le maire affirmait qu’il n’y avait pas d’argent pour cela. Quand on veut, on en trouve !

Oui, une autre voie est possible.

A vos côtés

Brest, c’est Vous ! – les élus de la Droite et du Centre

Bernadette MALGORN, présidente

Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT

Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,

Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,

Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT

Ils sont à votre écoute

21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr

Finances : attention danger

Depuis le début du mandat, nous alertons sur les choix stratégiques du Maire-Président de la Métropole et de sa majorité, notamment en matière de transport. Les conséquences financières de cette politique étaient prévisibles. Loin d’être des Cassandre, les faits nous donnent aujourd’hui malheureusement raison.

Augmentation de l’endettement de la Métropole, mise à contribution des finances municipales pour éponger l’ardoise d’un tramway nommé déficit, mise à contribution des citoyens… La majorité fait croire aux habitants de la Métropole que ce projet de transport sera co-financé de manière participative, mais les habitants et les entreprises de Brest et des communes de la Métropole paient déjà largement le prix de l’entêtement.

L’entêtement à poursuivre des travaux qui vont durablement mettre les finances publiques de la Métropole dans le rouge et avoir un impact sur notre liberté à faire d’autres choix utiles à la population.

Groupe Brest Progressiste

Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire

brestprogressiste@gmail.com

Novembre 2023 - Expression libre (Sillage n° 260)

Logement : permettre aux habitants de la métropole de vivre dignement.

Le logement en France connait une crise très profonde. Rarement les professionnels du secteur, les élus locaux et associations n’ont été aussi unanimes : c’est aujourd’hui toute la chaîne du logement qui déraille. Le président Emmanuel Macron nous avait promis un choc du logement, c’est en réalité un contrechoc !

Tous les voyants sont au rouge : en 2023, la production de logements sociaux sera en berne, en deçà des 85 000 logements, soit le niveau de… 1951. C’est dire que nous sommes loin des 125 000 logements atteints en 2017 ! Ce sont 2,4 millions de ménages qui attendent un logement social, dont 96 000 en Bretagne qui enregistre un bond historique de 30 000 demandes en 4 ans, et plus de 7 000 sur notre métropole : triste record.

Plus globalement, la production française de logements n’a jamais été aussi faible : moins de 280 000 permis de construire ont été délivrés entre septembre 2022 et août 2023 soit près de 28 % de moins que les douze mois précédents.

Paupérisation des demandeurs, arrivée de nouveaux ménages qui ne trouvent plus de logements abordables dans le locatif privé, reprises de logements par des propriétaires qui les réorientent en meublés touristiques en raison d’une fiscalité avantageuse, sont autant d’alertes dans un contexte de crise de la vie chère.

Si grâce à l’effort soutenu de la collectivité en matière de construction de logements depuis 30 ans, Brest métropole résiste pour le moment au séisme qui touche l’ensemble du secteur, nous subissons de plein fouet la perte sèche des bailleurs sociaux. Les mesures du gouvernement qui ont entamé le pouvoir d’achat des plus modestes et fragilisé le secteur de l’habitat telles que la baisse drastique des APL, la baisse des aides à la construction HLM ou la hausse de la TVA se traduisent par une perte de 15 millions € de fonds propres pour BMH depuis 2018. A cela s’ajoute le désengagement injustifié du conseil départemental du Finistère sur notre territoire.

Le gouvernement n’a eu de cesse de faire du logement le principal contributeur aux économies de l’Etat. La crise du logement appelle pourtant des réponses fortes des pouvoirs publics. Il est essentiel de construire plus et mieux, de rénover et de réguler le marché. Face aux difficultés de nos habitantes et de nos habitants, nous prenons nos responsabilités à travers des mesures fortes pour maintenir notre rythme de production (1 300 logements/an), mieux financer et réhabiliter les logements destinés aux ménages les plus modestes. Aux côtés de la métropole, la Ville de Brest vient ainsi de créer de nouvelles aides pour intensifier le soutien au logement social. Plus globalement, les socialistes défendent la mise en place d’un bouclier logement pour limiter à 25 % la part du loyer et des charges dans le revenu des ménages. Le logement n’est pas une marchandise comme les autres : il exige une mobilisation générale !

Groupe des élues et élus socialistes

www.elus-socialistes-brest.fr

 

Renforcer l’accueil des usagers en gare de Brest

Élues et élus communistes, avec nos collègues de la majorité, nous nous sommes fait écho lors du dernier conseil des revendications des syndicats de cheminotes et cheminots concernant les problématiques d’accueil en gare de Brest. En 9 ans, la direction de la SNCF a supprimé plus de 20 000 emplois en France. De moins en moins d’agents sont présents en gare, au guichet, à quai, pour informer, conseiller et orienter les usagers. En gare de Brest, à la suite d’une réorganisation des ventes, il n’y a plus de postes de cheminots ou cheminotes dédiés à l’accueil et à la réponse aux besoins spécifiques (Personnes à Mobilité Réduite, personnes en situation de handicap, seniors, etc). Les guichets ont vu leurs horaires d’ouverture drastiquement diminuées. La boutique SNCF du centre Géant a été fermée. Sans véritable accueil physique digne de ce nom, les voyageurs et voyageuses se retrouvent ainsi régulièrement livrés à eux-mêmes et n’ont pas d’autres choix que de se reporter aux panneaux d’information, aux bornes automatiques ou à l’application web.

Des travaux conséquents de réaménagement du parvis de la gare vont être menés par notre collectivité pour accueillir l’arrivée des 2 futures lignes, Tram et BHNS, et permettront à tous les voyageurs et les voyageuses d’évoluer au sein d’infrastructures de qualité. Afin d’humaniser ce lieu symbole que représente la gare de Brest et le rendre pleinement accessible à toutes et à tous, tous les élues et élus municipaux ont, par le vote d’un voeu déposé à notre initiative, réaffirmé leur soutien au développement d’un haut niveau de service public au bénéfice des voyageuses et des voyageurs, au départ, en transit ou à l’arrivée. Nous avons demandé à la SNCF et à l’État d’attribuer les moyens supplémentaires et nécessaires pour assurer un accueil physique de qualité aux usagers, avec des postes de cheminots et cheminotes dédiés, du 1er au dernier train.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean‑Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Notre santé vaut plus que leurs pesticides

Tandis que la commission européenne peine à trouver un accord sur le glyphosate, les liens entre l’exposition à cet herbicide et les graves malformations dont souffre le jeune Théo Grataloup ont été confirmées par un groupe d’experts reconnus. La semaine précédente, ce sont les dangers du prosulfocarbe, herbicide largement utilisé, qui étaient pointés par l’ANSES pour les risques liés à l’exposition des jeunes enfants. Écoutons les chercheurs qui tirent la sonnette d’alarme : les conséquences pour la santé de l’usage des pesticides sont désastreuses !

La France s’est fixée comme objectif une diminution de 50 % de l’usage des produits phytopharmaceutiques en agriculture. Pourtant, les plans Écophyto se succèdent sans y parvenir.

Notre territoire n’est évidemment pas épargné par ces pollutions. À titre d’exemple, AirBreizh signale la présence en Bretagne de fortes concentrations aériennes en herbicides, notamment en prosulfocarbe.

Cette question est prise très au sérieux par la Métropole qui fête cette année les dix ans de son prix régional Zéro Phyto. Cette charte ambitieuse a été adoptée bien avant l’entrée en vigueur de la Loi Labbé interdisant l’utilisation des pesticides par les pouvoirs publics.

Aujourd’hui, c’est au monde agricole de poursuivre les efforts engagés. Et cela est possible, en témoigne la belle implantation de l’agriculture biologique sur notre territoire. Sans doute faudra-t-il changer profondément les pratiques. Sans doute faudra-t-il un effort supplémentaire de recherche pour des alternatives durables. Sans doute faudra-t-il, aussi, accepter une diminution des rendements et le recours à une agriculture plus extensive.

Cela implique une pression accrue sur les terres agricoles, déjà au centre de grandes convoitises. Ni support d’urbanisation, ni source de production d’énergie, le sol est un bien commun à défendre. D’autant plus qu’un sol agricole préservé est un sol fertile, à la fois puits de carbone et immense réservoir d’eau et de biodiversité. Autant d’atouts pour affronter avec confiance les défis climatiques à venir !

Le Groupe des élus et élues Générations – LRDG – UDB

Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Lebel

 

Une Métropole bresto-brestoise

Comme chacune et chacun ont pu le constater, les travaux préparatoires du Tram et du BHNS vont bon train. Au jour où nous écrivons ces quelques lignes (15/10) nous n’avons toujours aucune information sur le montant des travaux suite aux appels d’offres. Nous rappelons que les engagements pris en conseil communautaire étaient de décaler dans le temps le BHNS en cas de dépassement d’enveloppe. Ces coûts sont supportés par qui ? BMA ? Eau du Ponant ? Les concitoyens métropolitains et les entreprises du territoire via le « versement transport » paieront dans tous les cas… Les communes de la Métropole, hors Brest, ne doivent pas être les variables du budget de la collectivité.

Nous ne cessons de le répéter, nous avons besoin d’investissements d’ampleur sur nos communes, rénovations de centres-villes, aménagements cyclables, entretien des réseaux routiers, transports en commun efficients… Il est surprenant de voir la ville de Brest se rénover à grande vitesse quand nos communes n’ont le droit qu’à un saupoudrage à la vitesse de l’escargot… de Quimper assurément… Pire, certains travaux, aménagements routiers ou entretien d’espaces verts s’arrêtent nets aux panneaux de sorties Brest et d’entrées de nos communes.

Le stationnement se fait de plus en plus rare à Brest, des parkings en ouvrage seraient prévus après les travaux du tram. Dans nos communes encore rurales, il faut près d’une heure en transport en commun pour rejoindre le centre-ville de Brest. La voiture reste donc primordiale pour beaucoup. Sans adaptation vélo et transport en commun (ou BHNS), les congestions à chaque point d’entrée de la Métropole ne sont pas près de s’estomper et la pollution de diminuer… Sans parler des coûts de carburant supportés par nos habitants en cette période d’inflation galopante.

Une grande impression que les Vice-présidences des communes ne sont pas ou sont peu entendues. Une chose est certaine, l’extension de la métropole n’est pas pour demain à ce rythme…

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané 


elus-gica@brest-metropole.fr

 

Menaces sur l’eau : quelles solutions ?

La ressource en eau diminue, les besoins augmentent, l’approvisionnement en eau potable se tend. Pour y faire face la métropole et les acteurs de l’eau s’engagent.

Pour préserver la qualité de l’eau en rivière d’abord, le Syndicat de Bassin de l’Elorn coordonne la mise en œuvre du SAGE, plan d’actions concerté entre les usagers du bassin versant pour la reconquête de la qualité de l’eau. A titre d’exemple, des actions de restauration du bocage, de sensibilisation au “0 phyto” des communes et particuliers, et d’accompagnement des agriculteurs vers les mesures agro-environnementales sont menées.

Outre la protection de la ressource du point de vue qualité, les acteurs de l’eau du Pays de Brest : métropole, Eau du Ponant, communautés de communes, département, Syndicats de Bassins…, coopèrent pour mettre en place d’un plan d’économies d’eau sur le territoire. Ils travaillent sur des axes tels que la mobilisation de nouvelles ressources en eau, la sensibilisation des usagers domestiques et économiques, la gestion de crise et l’optimisation des infrastructures.

En ce sens, la métropole réalise des investissements très conséquents pour moderniser les usines d’eau potable qui alimentent le territoire (Pont ar Bled, Kerleguer, Moulin Blanc), mais aussi pour renouveler le réseau actuel et ainsi éviter les fuites qui représentent aujourd’hui 15% de l’eau produite. Ces travaux colossaux permettront de sécuriser l’alimentation en eau potable des brestoises et brestois.

Par ailleurs, depuis 2016 la métropole développe des actions en matière de politique sociale de l’eau, via le Fonds Social pour le Logement avec des aides financières. Un nouveau dispositif, le chèque eau, vient nourrir cet engagement, afin de soutenir les citoyennes et citoyens les plus modestes face à l’augmentation du prix de l’eau, dans un contexte global inflationniste.

De nombreuses actions sont menées pour préserver et rendre accessible notre ressource commune, mais nous devons maintenir les efforts et aller plus loin pour garantir un accès durable à une eau potable à chacun et chacune.

Les élus et élues écologistes de Brest

Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Dénonçons et condamnons sans ambiguïté toutes ces folies meurtrières qui se succèdent.

Depuis quelques semaines, les atrocités se succèdent les unes aux autres : attaques terroristes du Hamas sur le territoire d’Israël avec des milliers de victimes civiles innocentes d’un conflit qui aurait pu être évité ; lâche assassinat d’un professeur à Arras ; guerre en Ukraine qui se poursuit presque dans l’indifférence générale ; milliers de noyades en Méditerranée et en Manche en quelques semaines et dont les victimes sont des personnes dans la détresse fuyant leur pays à la recherche d’une vie digne et meilleure promise par des passeurs sans foi ni loi ; des juntes militaires proches des jihadistes qui ont pris le pouvoir dans les pays du Sahel ; des attentats terroristes ici et là, de plus en plus nombreux, comme ces deux touristes danois tués froidement à Bruxelles, etc.

Pour la plupart, ce sont des actes de barbarie absolue !

Rien aujourd’hui n’est plus terrible que la banalisation de faits divers et de guerres.

Notre rôle est bien évidemment de dénoncer l’inacceptable. Mais contrairement à d’autres partis politiques seulement soucieux de stratégie électoraliste totalement déplacée, nous disons qu’i est de notre honneur de dire que rien ne justifie le terrorisme ! Humiliations, pillages, viols, meurtres, souffrances, peurs, douleurs, … tout cela ne doit pas être passé sous silence ou condamné du bout des lèvres alors que notre rôle est de dénoncer fermement les folies meurtrières de terroristes !

C’est ce que nous faisons en condamnant publiquement et sans ambiguïté tout ce qui est inhumain. C’est ce que nous faisons dans ces colonnes en prônant une application sans réserves de la laïcité, une des valeurs qui fait partie des piliers de notre République.

Depuis 3 ans, depuis l’assassinat de Samuel Paty, nous insistons pour que la laïcité ait une place majeure dans toutes les politiques publiques et soit présente dans les équipements dont la ville et la métropole ont la charge. Mais est-ce que nos demandes sont entendues par toutes et tous, y compris dans la majorité dont nous faisons partie. Malheureusement non ! Il nous faut le reconnaître avec tristesse et déception.

Mettons en œuvre sans tarder tout ce qui peut faciliter l’intégration et le respect des lois de la République dans les divers domaines dont des élus locaux comme nous, ont la responsabilité. Soyons solidaires et déterminés face à tous ces terribles drames humains qui se succèdent.

Fortuné PELLICANO

Hubert BRUZAC

Frédéric DEVAUX

Groupe des élus PRG-le centre gauche

Recréer un Avenir radieux

Ces dernières années le secteur de la place Guérin s’est apparenté à une ZAD avec l’occupation du site de l’Avenir. Résultat ? Nuisances sonores, trafics, bagarres, attroupements, et agressivité envers les voisins.

Au départ conviviale, l’occupation spontanée du site a dégénéré. Toutes sortes d’activités, plus ou moins festives, revendicatives ou illicites se sont développées et ce à proximité des écoles.

Nous alertions sur la situation, l’insécurité et les conditions de vie dégradées des habitants. En vain, la municipalité ne bougeait pas.

Comment en est-on arrivé là ?

2006, le conseil municipal vote la réalisation d’une salle socioculturelle. Rien ne suit malgré les engagements.

L’îlot Proudhon mitoyen est rénové pour les personnes âgées. On promet un environnement calme. Elles ont depuis connu les nuits blanches.

2015, un projet immobilier privé sort du chapeau, rapidement abandonné.

2018, un projet de crèche est envisagé. Il est irréaliste dans le contexte. Nouvel abandon.

2023, la mairie paye un cabinet privé (16 000 €) pour une médiation avec des squatteurs refusant le dialogue et la loi. Nouveau fiasco.

Face à une situation dangereuse, la seule solution, l’expulsion. Nous la réclamions. La municipalité finit par s’y résoudre. La police a pu enfin intervenir cet été et interdire à nouveau l’accès.

Ces échecs sont révélateurs de la méthode municipale : le pourrissement et la faiblesse sur les questions d’autorité et de sécurité.

Pourtant une solution, compatible avec la sérénité du quartier existait, refaire une salle socioculturelle. Nous l’avons proposé en 2014 et 2020.

La vie culturelle et associative sur l’Avenir aurait alors été radieuse. Il n’est pas trop tard.

2 questions à Bruno CALVES, élu municipal et métropolitain
  • Quelle est votre vision de la politique culturelle ?

Depuis la Renaissance, la culture occupe en France une place particulière. Je sais gré à André Malraux et à Jack Lang d’avoir oeuvré pour qu’elle rayonne sur tous les territoires en descendant de son piédestal parisien : maisons de la culture, fête de la musique…

Aujourd’hui, c’est au pluriel qu’il faut écrire le mot « culture » tant il irrigue tous les espaces de la société. Notre groupe est fier de soutenir, par ses votes en conseils municipal et métropolitain, les associations, les créateurs et les acteurs culturels brestois, sans esprit partisan, je tiens à le souligner. Faire vivre la culture, c’est pour un élu la plus enthousiasmante des missions.

  • Et les équipements culturels ?

La médiathèque des Capucins est l’équipement culturel « phare » de Brest. Mais, en la transférant sur l’autre rive de la Penfeld, on a privé le « centre Siam » d’un espace de lecture et de culture qui lui manque aujourd’hui.

Le « Carré des Arts » n’abrite donc plus que le Conservatoire de musique, le site brestois de l’Eesab (école d’art de Brest) et le musée des Beaux-Arts. On attend que la deuxième ville de Bretagne dispose enfin d’un musée à la mesure de ses riches collections. Lors des municipales de 2020, nous avions choisi de faire du musée le projet culturel du mandat : créer un espace moderne et agrandi pour présenter plus d’oeuvres.

Aux Capucins, deux sites méritent l’attention. Le 70.8, petit frère d’Océanopolis : malgré ses grandes qualités, celui-ci n’a pas encore la reconnaissance qu’il mérite. Le Fourneau, le centre national des arts de la rue : la facture de son transfert depuis le port de commerce a fortement grimpé. On espère que le résultat sera à la hauteur des investissements réalisés, comme au Quartz, dont on attend la réouverture avec impatience.

Brest, c’est Vous ! - Elus Droite & Centre

Bernadette MALGORN, présidente

Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT

Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT

21 rue Jean Macé - Brest

Logement : le gouvernement au rendez-vous

La majorité métropolitaine interpelle régulièrement le gouvernement sur la question du logement avec une amnésie curieuse sur les actions entreprises sur ce sujet. Afin d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement a pourtant supprimé la taxe d’habitation sur les résidences principales. Concernant la rénovation énergétique des bâtiments, les aides se sont multipliées, aides dont Brest Métropole a d’ailleurs largement bénéficié.

Aujourd’hui, des mesures sont en cours pour lutter contre le phénomène de location saisonnière en réduisant les avantages fiscaux pour les propriétaires pratiquant ce type de location. Autres mesures annoncées : favoriser l’accès à la propriété avec une prolongation du prêt à taux zéro ou encore doubler le nombre de bénéficiaires de la garantie Visale.

Tacler le gouvernement c’est le jeu, mais ce n’est pas très fair play d’oublier que tous les acteurs concernés, l’Etat le premier, sont mobilisés pour résoudre la crise du logement.

Groupe Brest Progressiste

Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire

brestprogressiste@gmail.com