Acteur incontournable du territoire métropolitain, Brest’aim fête ses 50 ans cette année. L’occasion de tirer un bilan de cette structure quinquagénaire… et de regarder encore plus loin !
Il faut se rappeler qu’en 1974, celle qui s’appelle aujourd’hui Brest’aim est encore la Sopab, que son siège est situé ici-même, au parc des expositions de Penfeld, et que cinq salariés y travaillent… Cinquante plus tard, Brest’aim est tout simplement la plus importante société d’économie mixte de France. On est en face d’une structure dont on peut être fiers, et qui gère de très nombreux lieux métropolitains où se réunissent les habitants pour de la culture, du sport, du loisir…
François Cuillandre, président de Brest métropole a rembobiné, ce 20 décembre, un peu de l’histoire de la société publique locale, qui gère en effet, à ce jour, des équipements comme le Quartz, Brest Arena, Océanopolis, le Rïnkla, 70.8, et même les ports et une partie du stationnement.
Mille emplois
Une très longue histoire donc, pour une entité qui pèse un réel poids dans le quotidien du territoire.
« Une étude de l’Adeupa a confirmé le rôle de cette société, analyse ainsi Stéphane Roudaut, président de Brest’aim. Elle représente ainsi 98 millions d’euros annuels de retombées économiques sur notre territoire. En plus des 500 emplois directs qui dépendent d’elle, ce sont également 500 emplois indirects qu’elle touche ! ».
Nouveau nom pour un beau projet
« Et l’ensemble des acteurs touristiques du territoire viennent de décider de réunir leurs savoir-faire respectifs sous une même bannière, poursuit de son côté Stéphane Maby, directeur général de Brest’aim. Au 1er janvier 2025, l’entité Brest en vue sera officielle et, avec elle, tout le monde va s’aligner derrière un récit unique de territoire, qui lui donnera un nouveau souffle et une nouvelle visibilité. »
L’avenir s’appelle donc Brest en vue, et la structure va intégrer Brest événements nautiques ou encore l’office de tourisme, avec pour volonté de faire rayonner Brest métropole comme une destination touristique. « Nous possédons un énorme potentiel en la matière, reconnaît Armel Gourvil, président de l’office de tourisme. Cette unique bannière va nous permettre de le valoriser comme il se doit. »
Un point sur les chantiers
Qui dit souffle nouveau dit également travaux. Et de nombreux projets ont vu le jour ou vont voir le jour pour accompagner Brest en vue.
Citons, par exemple :
- Les travaux du Quartz et ceux, en cours, d’Océanopolis
- Des travaux à Brest expo, qui en appelleront d’autres prochainement
- Les travaux du parking Duquesne, qui devraient débuter en janvier 2025, pour s’achever en janvier 2026 (210 places en centre-ville, pour un montant de 5,5 millions d’euros)
- Des travaux de restructuration totale et d’extension de l’office de tourisme (pour un montant d’1,8 million d’euros), qui devrait être opérationnel à l’été 2026
- De nombreux chantiers visant à soutenir encore le développement des ports, dont celui du Moulin-Blanc…